Pour limiter au maximum les désagréments que ne manquent pas de causer, à chaque fête religieuse, les encombrements sur les différents axes routiers, la Sûreté nationale a mis au point un dispositif spécial à l'occasion de l'Aïd. Ce dispositif qui entre en vigueur à partir de ce dimanche, consiste entre autres dans le renforcement des patrouilles pédestres et motorisées à tous les niveaux, particulièrement aux carrefours et stations de voyageurs. «Des dispositifs et des mesures ont été pris dans le cadre de la mise en place du plan spécial Aïd El-Adha», a déclaré le sous-directeur à la Direction générale de la Sûreté nationale chargé de la sécurité routière, le commissaire divisionnaire Aïssa Naïli, ce matin à la Chaîne III. Cela se concrétisera par le renforcement des patrouilles pédestres et motorisées à tous les niveaux, particulièrement aux carrefours où il y a un important flux de véhicules mais également au niveau des stations de voyageurs et itinéraires empruntés par un grand nombre de citoyens qui se rendent chez eux pour passer cette fête en famille, à l'intérieur du pays. Ce plan est en vigueur à partir d'aujourd'hui et il le sera jusqu'au jour de l'Aïd El Adha. «Aujourd'hui, on s'occupe des itinéraires et des stations de transport de voyageurs où il y a un flux important qui se dirige vers l'intérieur du pays», a dit Aïssa Naïli. Les axes privilégiés sont les carrefours et les intersections plus importantes donnant accès à Alger ou à sa sortie. Interrogé sur d'éventuelles mesures visant à désengorger les grandes villes, notamment Alger, il a indiqué que les départs vers les wilayas intérieures du pays se font petit à petit durant toute une semaine, ainsi le problème d'embouteillage n'est pas posé au départ de la capitale. Il est posé en revanche au retour, ce qui nécessitera de prendre des mesures pour gérer la circulation au niveau de différents points. «Pour mieux gérer la situation, nous renforcerons nos patrouilles, particulièrement celles des motocyclistes de la Sûreté nationale», a expliqué Aïssa Naïli. S'agissant de l'apport des caméras de surveillance installées au niveau des grandes villes, notamment la capitale, pour assurer la sécurité du citoyen, il a déclaré que «ces outils seront très bénéfiques à notre action, particulièrement en matière de sécurité des personnes, des biens et même en matière de régulation de la circulation routière au niveau des centres urbains». Interrogé sur la mise en service de radars pour lutter contre les accidents de la circulation, le commissaire divisionnaire, Aïssa Naïli, a indiqué qu'il s'agit d'une opération qui entre dans le cadre de la modernisation des services de police. «Nous sommes à présent outillés de 84 radars de contrôle de vitesse. En outre, nous prévoyons d'acquérir plus d'une centaine d'autres radars», a-t-il indiqué. Baisse du nombre d'accidents de la route Abordant la question de la baisse du nombre des accidents de la circulation enregistrée durant les 10 premiers mois de l'année 2010, l'invité de la radio a indiqué que le nouveau dispositif législatif et réglementaire a porté ses fruits. Il s'agit notamment du nouveau code de la route, entré en application depuis un an, et qui contient des dispositions répressives et contraignantes avec de lourdes amendes ainsi que des peines d'emprisonnement. «Nous observons une baisse des accidents de la circulation, de morts et de blessés, particulièrement au niveau des zones urbaines.» Une baisse de 14% du nombre d'accidents, de morts et de blessés a été enregistrée durant les neuf premiers mois de l'année en cours par rapport à la même période de l'année 2009. En termes de chiffres cela se traduit par 90 vies sauvées.