Résumé de la 1re partie n Après bien des épreuves, Grand-père parvient dans la forêt de bambous où demeure Piou-piou, son oiseau... Grand-père arriva enfin à la maison du moineau, et lui dit : «Piou-piou, grand-mère a été bien méchante avec toi ; pardonne-moi, je t'en prie.» L'oiseau que le grand-père aimait tant était aussi très heureux de le revoir et lui offrit à manger, le fit se reposer de son long voyage. Tous deux étaient très gais et parlèrent de mille choses. Grand-père se préparait à rentrer et pensait emmener Piou-piou avec lui, mais le moineau refusa, lui disant : «Je ne peux pas retourner chez grand-mère.» Grand-père était bien triste de rentrer sans Piou-piou, mais il comprenait bien que le moineau ne veuille pas revenir. Il allait donc partir quand Piou-piou apporta deux malles, une petite et une grande, et dit : «Grand-père, je t'offre une de ces deux malles en souvenir ; laquelle veux-tu, la grande ou la petite ?» Comme grand-père était âgé, il répondit que la petite était bien suffisante pour lui, et partit avec la petite malle sur son dos. Quand il fut arrivé à la maison, il ouvrit la malle, et grand-mère et lui furent bien étonnés : elle était remplie d'or, d'argent, de bijoux ; c'était un véritable trésor ! Au récit de grand-père, grand-mère se mit en colère : «Mais pourquoi as-tu donc choisi la petite malle ? Puisque c'est ainsi, moi je vais aller chercher la grosse !» Grand-mère partit donc, et suivit le chemin que grand-père lui avait indiqué. Elle arriva à l'endroit où se trouvait le vacher, et lui demanda : «Vacher, as-tu vu le moineau à la langue coupée ?» Celui-ci lui répondit : «Oui, je l'ai vu ; mais si tu ne bois pas sept baquets de l'eau qui m'a servi pour laver ma vache, je ne te dirai pas où il est allé.» A ces mots, grand-mère se mit en colère et lui dit : «Quoi ? Tu ne penses pas que je vais boire cette eau dégoûtante ! Je sais où il faut aller, je n'ai pas besoin de toi.» Grand-mère se remit en route, et rencontra le fermier; de la même façon, elle refusa de boire les sept baquets et marcha jusqu'à la maison du moineau. Une fois là, Piou-piou lui demanda : «Grand-mère, pourquoi es-tu venue me voir ?» Celle-ci lui répondit : «Jusqu'à présent j'ai toujours veillé sur toi, aussi je viens te rendre visite.» Le moineau à la langue coupée servit à manger à grand-mère, mais celle-ci lui dit : «Je suis pressée, donne-moi mon cadeau, il faut que je rentre.» Piou-piou apporta alors les deux malles, et dit à grand-mère : «Laquelle veux-tu, la grande ou la petite ?» Bien sûr, grand-mère choisit la grande malle : «Je suis encore jeune et en forme, donne-moi la grande malle.» Grand-mère est partie en portant la lourde malle sur son dos. Après avoir marché quelque temps, grand-mère commença à être fatiguée, et décida de s'arrêter un instant. Elle avait également très envie de voir ce qu'il y avait dans la malle, mais Piou-piou lui avait bien recommandé de ne pas l'ouvrir avant d'être rentrée chez elle. Grand-mère voulait tellement voir quels trésors elle possédait qu'elle passa outre et souleva le couvercle. Alors des serpents, des mille-pattes et un tas d'autres bêtes et monstres sortirent de la malle, et punirent la grand-mère qui avait coupé la langue du moineau.