Les Congolais du TP Mazembe se sont offerts leur première finale de la Coupe du Monde des clubs en surprenant, un des favoris pour le sacre final, les Brésiliens de l'Inter Porto Alegre 2 à 0 en demi-finale, hier, à Abou Dhabi. Double champion d'Afrique en titre, Mazembe a fait scellé les débats en seconde mi-temps pour s'offrir non seulement sa première finale, face à l'Inter Milan ou aux Sud-Coréens de Seongnam Ilhwa, match prévu samedi. Les Congolais ont enregistré leur 2e victoire dans cette édition après être rentré bredouille de la précédente. Porto Alegre, vainqueur en 2006, n'a jamais été en mesure de revenir dans la partie et devient donc le premier club brésilien battu au Mondial des clubs. Ce résultat prive également le continent sud-américain d'un représentant lors du dernier face-à-face pour la première fois depuis la création de l'épreuve en 2000. Les deux premières éditions de cette compétition avaient été remportées par les formations brésiliennes des Corinthians (2000) et Sao Paulo (2005) et, après le succès du Porto Alegre en 2006, il n'y avait plus eu de représentant de ce pays dans la compétition. N'diaye (entr. de TP Mazembe) : «Il faut prendre au sérieux l'Afrique» «On a une tête, un cerveau, deux bras, on est comme tout le monde. On a démontré au monde entier qu'il faut prendre au sérieux l'Afrique. Bravo encore une fois à mes joueurs. On a le respect de tout le monde. Je suis content d'être l'entraîneur de ces joueurs, je suis fier d'eux. On jouait contre un ancien champion du monde (de clubs). On a été moyen au début, mais l'équipe a largement mérité cette victoire. On venait avec l'objectif de faire mieux que l'année dernière. Nous avons de l'ambition. Tous les défis, on les a réussis, on va pas s'arrêter maintenant.» Celso Roth (entr. de Porto Alegre) : «Nous sommes très déçus» «Nous nous sommes créé plusieurs occasions de but. Nous semblions meilleurs mais nous ne pouvions rien faire. Mazembe a très bien défendu et a su concrétiser ses deux occasions. C'est le football. C'est pour cela que nous sommes très déçus. Les supporters comptaient sur nous pour remporter ce Mondial, nous aussi. Comme Pachuca (battu 1-0 par Mazembe en quart de finale), nous avons produit un meilleur jeu (que notre adversaire), nous avions les meilleures occasions, mais avons perdu à la fin. Ce sont des choses qui arrivent en football.» Espagne Les allégations du Dr Fuentes n'ont pas plu à Xavi Le milieu de terrain de la Roja, Xavi, a formellement démenti les rumeurs de dopage qui règnent autour de la sélection espagnole. L'Espagne doit-elle ses succès à la Coupe du monde et à l'Euro au dopage ? C'est en tout cas l'accusation qu'a porté le Docteur Fuentes ce lundi. Ce médecin impliqué dans l'affaire Puerto (du nom de code de l'opération de dopage organisé par le docteur Fuentes) a eu la surprise de voir certains des propos, qu'il avait tenus en prison, être révélés par son ancien compère de chambre : «Si je parlais, il n'y aurait ni Champions d'Europe, ni Champions du Monde», aurait lâché le Señor. Des allégations qui n'ont pas plu du tout aux principaux intéressés. Xavi, le milieu de la Roja, a fustigé l'attitude du Docteur Fuentes dans les colonnes de AS : «Nous ne sommes coupables de rien. Nous pouvons assurer qu'il n'y a aucun type de dopage et que nous avons remporté le Mondial avec la certitude qu'il n'y a eu aucun joueur dopé. Nous sommes tranquilles, il n'y a aucun problème». Le sélectionneur national a, lui aussi, pris la défense de son équipe: «En 43 ans dans le football, je n'ai jamais rien vu qui puisse soulever le moindre soupçon». Italie Les tifosi superstitieux Pendant un match, chaque supporter à ses habitudes et superstitions. Il y a ceux qui tiennent à porter l'écharpe de leur club, d'autres pour qui il est important de fumer ou de manger. Un sondage italien effectué par le site Superscommesse.it révèle les principales superstitions et manies des supporters transalpins durant les matches. 70% des supporters pensent être superstitieux concernant leur club, même s'ils ne le sont pas tous dans la vie quotidienne. D'ailleurs, selon le sondage, 55% des supporters ont des rituels avant un match. Par exemple, le fait de porter l'écharpe de son club, une habitude de 42,3% des tifosi. De la même manière, 29% des supporters fument une cigarette et 28% d'entre eux mangent un morceau. Le maillot ? 16% des personnes interrogées portent la réplique de leur club. 46% des supporters interrogés préfèrent regarder un match à la maison avec ses proches et 19% avec leur moitié. Au moins 30% préfèrent regarder une rencontre seul chez eux. Sinon, 9% des supporters préfèrent quand même mater un match avec leur animal de compagnie plutôt qu'un ami ou un proche. Ça en dit long. Les footballeurs de la Lazio et de la Roma ensemble dans un match de basket ! C'est ce que l'on appelle le paradoxe romain. Tantôt, ils se haïssent lors d'un derby enflammé, tantôt, ils se font un bon petit match de basket entre potes. Les joueurs de la Lazio et de l'AS Rome ont en effet participé ensemble à «Roma scende in campo», un gala de charité pour aider à combattre la faim dans le monde. Le temps d'une soirée, les joueurs des deux clubs de la capitale se sont mélangés à ceux de la Virtus Roma, équipe de basket de la ville, pour un match entre amis. Les fonds récoltés par les ventes de billets iront directement au Programme Alimentaire Mondial. Seul poisseux de la soirée : Sergio Floccari, l'attaquant laziale, qui s'est blessé à la cheville en tentant un dunk. Décidément, le derby, même sur un parquet de basket, ne lui réussit pas. Brésil Parreira veut inviter Domenech On s'en souvient tous, le 22 juin dernier, Raymond Domenech avait refusé de serrer la main de Carlos Alberto Parreira, l'entraîneur de l'Afrique du Sud, après la victoire des Bafana Bafana (2-1) lors de la Coupe du monde. Même s'il n'a pas oublié ce geste, Parreira, qui n'est pas rancunier, se dit prêt à inviter l'ancien sélectionneur des Bleus au Brésil à l'automne 2011! «Ça ne m'a pas plu, j'ai trouvé ce geste vraiment nul. Je ne lui ai toujours pas parlé depuis et je sais qu'il traverse une période difficile. Je ne suis pas rancunier. D'ailleurs, je pourrais peut-être l'inviter l'an prochain. Ah oui, c'est une bonne idée ! Vous pouvez l'écrire ! Je vais essayer d'inviter Domenech en 2011», a expliqué Parreira à L'Equipe en marge du Footecon, forum international sur le foot que le Brésilien organise depuis sept ans à Rio de Janeiro. Iran Maradona ne sera pas le prochain sélectionneur La rumeur traînait et faisait parler, mais Diego Maradona ne sera pas le prochain sélectionneur de l'Iran. La Fédération iranienne de foot a nié l'information selon laquelle l'ancien coach argentin deviendrait l'entraîneur de l'équipe nationale. En revanche, le nom de Sven-Goran Eriksson traîne pas mal du côté de Téhéran : «Nous n'avons pas parlé de Maradona, qui veut venir en Iran uniquement comme touriste» a lâché le président de la Fédération iranienne, Ali Kafashian, au quotidien gouvernemental Iran Daily avant de préciser : «En revanche, Eriksson est un possible candidat, mais les négociations avec lui ou avec un tout autre entraîneur n'ont pas encore débuté». Argentine La guerre des tribunes à… coups de feu En Argentine, la lutte entre Auteuil et Boulogne relèverait du commun dans un pays où la bataille pour le pouvoir dans les tribunes fait rage au sein de la plupart des clubs. Ainsi, lundi soir, les supporters de Lanus se sont affrontés gun à la main quelques heures avant que leur club affronte River. Bilan : sept blessés et 70 détenus. La guerre oppose la barra officielle «Villa Sapito», aux «monoblocks de Monte Chingolo». L'occasion faisant le larron, les supporters en ont aussi profité pour piller quelques magasins. Et le score du match? 4-1 pour River. Roumanie La «Fédé» cible les salaires des joueurs Le président de la Fédération roumaine de football a exhorté mardi les joueurs d'accepter des réductions de salaires jusqu'à ce que le pays sorte de la crise sous peine de finir chômeurs, rapporte l'agence de presse Mediafax. «Nous sommes dans un Etat qui s'approche de la faillite et le football fait partie de cette société», a déclaré Mircea Sandu lors d'une réunion à laquelle assistaient des joueurs. «Je vous donne un conseil : vous pouvez renégocier votre contrat pour une période déterminée, un an ou jusqu'à la période où la Roumanie doit sortir de la crise. Vous pouvez accepter de réduire votre salaire parce que si les clubs ne peuvent plus participer au championnat à cause de leurs dettes, vous pourriez finir chômeurs», a-t-il ajouté. M. Sandu a notamment fait référence aux projets en cours qui visent à un contrôle plus strict de l'endettement des clubs au niveau européen afin d'arriver à «un fair-play financier». Après des années de forte croissance, la Roumanie a plongé dans la récession en 2009 et a dû faire appel au Fonds monétaire international (FMI) et à l'Union européenne pour un prêt d'urgence de 20 milliards d'euros. Son économie devrait encore se contracter en 2010 avant de renouer timidement avec la croissance en 2011.