Résumé de la 4e partie n Tahar fait comprendre à Souad que si elle voit un gynécologue, il est hors de question qu'il subisse des examens. Quelques jours après, à la fin de son cycle, elle se remet à espérer. Et Tahar se remet aussi à la cajoler. — Cette fois-ci, je veux que ce soit la bonne ! Ce jour-là, elle réfléchit à tout cela quand la femme du gardien frappe doucement à la porte du salon. Souad sursaute. — Oui ? — C'est moi, Meriem. — ah, c'est toi… — Lalla, je peux entrer ? — Bien sûr, bien sûr, dit la jeune femme. Meriem entre. Elle vient tous les deux jours pour faire le ménage. — aujourd'hui, si tu me le permets, je vais m'occuper de l'argenterie. Sidi n'aime pas la voir recouverte de poussière ! Souad sourit. — Aujourd'hui, dit-elle, je veux discuter avec toi ! Je m'ennuie dans cette maison ! Mon mari est absent toute la journée, je n'ai personne pour discuter ! La femme la regarde avec étonnement. — Va préparer un café, apporte les gâteaux qu'il y a dans la cuisine et viens te mettre avec moi ! Nous allons bien bavarder ! Meriem est embarrassée. — et l'argenterie ? — tu la feras plus tard ! La bonne obéit, mais elle est étonnée : en vingt ans de service dans cette maison, c'est la première fois qu'on lui demande une chose pareille ! Elle revient peu après avec un plateau et le pose sur la table. — Mets-toi là, en face de moi, dit Souad. Elle s'assoit à la place indiquée. C'est Souad qui lui sert une tasse de café. — voilà longtemps que ton mari et toi vous êtes au service de Si Tahar, dit Souad. — Vingt ans, dit la femme, en souriant. — tant que cela ! — oui. L'âge de Karim. — Karim, c'est ton fils aîné ? — Oui, il s'occupe du jardin ! Souad hoche la tête. — a la vue des roses, on voit qu'il s'en occupe bien ! La mère sourit. — Les fleurs, c'est sa passion ! Souad hoche de nouveau la tête. — dis-moi, tu as dû connaître les épouses de Si Tahar… — Pas la première, il l'avait déjà répudiée quand nous sommes arrivés, mais les trois autres, si… (à suivre...)