On n'entend plus parler du vampire. Après avoir nourri la chronique locale, le vampire a disparu. 1967... douze années ont passé depuis le dernier crime du parc, loin de Lodz, à Varsovie, la capitale de la Pologne, une jeune femme, Antonia Gazek, rentre chez elle. Elle habite avec sa mère, une vieille femme de 87 ans, une maison dans un quartier calme. Les deux femmes occupent un étage, tandis que le reste des chambres est loué à des particuliers. Elle est étonnée de ne pas trouver sa mère au salon en train de regarder la télévision. Elle l'appelle. Elle va à la salle à manger : elle n'y est pas non plus. Elle croit qu'elle est dans sa chambre, mais elle ne l'y trouve pas. C'est alors qu'elle se rend à la salle de bains. Elle entre et elle recule aussitôt : sa mère est dans la baignoire, nue, les mains attachées derrière le dos, la bouche bâillonnée et apparemment sans vie. Quelques instants après, des policiers, accompagnés d'un médecin légiste, se rendent dans la maison. La victime, malgré son âge, a été violée. Son agresseur l'a ensuite étranglée avec du fil électrique. Il a utilisé le même fil pour lui ligoter les mains. En examinant le corps, le médecin découvre une plaie au niveau du cou. «La victime, révèle le médecin, a été vidée de son sang !» Les policiers ne comprennent pas. Le médecin explique alors même que la victime était vivante, son agresseur l'a mordue au coup et a sucé son sang... C'est après qu'il l'a tuée ! «Mais alors, dit un policier, nous avons affaire à un vampire !» Un vampire, en 1967 !