Les deux mastodontes du football espagnol, le FC Barcelone et le Real Madrid, se retrouveront en finale de la Coupe du Roi, le 20 avril, après avoir respectivement éliminé Almeria et Séville hier. Le Barça, vainqueur 5-0 à l'aller, s'est imposé 3-0 à Almeria. Court vainqueur à Séville (1-0), le Real a dû attendre les dernières minutes (82e, but d'Özil, et 90e+4, but d'Adebayor) pour se libérer et se qualifier face au tenant du titre (2-0). Ce sera la première finale de Coupe du Roi entre le Barça, 25 fois vainqueur de l'épreuve, et le Real, titulaire de 17 trophées, depuis 1990. Le Barça l'avait emporté 2-0 à Valence. Hasard du calendrier, le Real et le Barça se seront opposés trois ou quatre jours avant, le 16 ou le 17 avril, pour la revanche du «Clasico» en Liga (victoire 5-0 pour le Barça au Camp Nou). Le Real, qui a perdu sa dernière finale (2004) et n'a plus gagné la «Copa del Rey» depuis 1993, avait grand besoin de cette qualification pour oublier sa défaite de dimanche à Pampelune (1-0) et ses désormais sept points de retard sur le Barça en Championnat. Comme lors des derniers matches, l'équipe de José Mourinho a eu des difficultés face au but, avec des maladresses énormes de Benzema (5e) et Cristiano Ronaldo (31e). Özil, buteur de sang froid à la 82e, a chassé le spectre d'une terrible prolongation et Adebayor s'est offert son premier but au Real dans les dernières secondes (90e+4). Séville peut sans doute s'en vouloir de ne pas avoir pris un peu plus de risques en attaque avant le premier but madrilène. Le Barça, récent vainqueur de la Coupe (2009), n'avait aucune pression à Almeria après l'écrasante victoire de l'aller (5-0). Et il a encore corrigé l'équipe andalouse (3-0). Avec seulement deux titulaires habituels présents sur le terrain au coup d'envoi, Busquets et Alves, le Barça n'a presque jamais été inquiété et a donné un aperçu de la richesse de son banc. Le latéral polyvalent Adriano, remplaçant d'Abidal ou d'Alves, a ouvert la marque à la 35e minute. Le jeune Thiago (56e) et la nouvelle recrue, le Néerlandais Ibrahim Afellay (66e), ont scellé la victoire «blaugrana». Mourinho sera viré s'il ne gagne rien Le président du Real Madrid aurait fait une croix sur le titre de champion d'Espagne. Il souhaiterait désormais que le club se concentre uniquement sur la Coupe d'Espagne et surtout la Ligue des champions. En cas de saison blanche, José Mourinho pourrait quitter le club. Si Mourinho croit toujours, du moins en apparence, au titre de champion d'Espagne, Florentino Perez se serait fait à l'idée de terminer loin derrière le Barça. Avec sept points de retard, le Real Madrid est clairement distancé dans la course à la Liga et, d'après El Mundo Deportivo, le président madrilène aurait admis «terminer à dix ou douze points» des Catalans. Un renoncement qui doit surtout servir à concentrer les efforts des Merengues sur d'autres compétitions. Perez veut absolument un titre. Celui le plus accessible semble pour le moment la Coupe d'Espagne, dont le Real a atteint hier le stade final. Encore faudra-t-il battre en finale le... Barça. Le boss du Real ne néglige pas non plus la Ligue des champions. Après une phase de poules parfaitement maîtrisée (5 victoires, un nul), le Real se retrouve encore en 8es de finale face à Lyon (22 février et 16 mars prochains). L'OL avait sorti l'an passé les Madrilènes, eux qui restent sur six éliminations de rang en 8es de finale de C1... Gary Neville prend sa retraite Le défenseur latéral de Manchester United et ancien international anglais Gary Neville a annoncé hier qu'il prenait sa retraite de footballeur avec effet immédiat à quelques jours de ses 36 ans. Neville a fait toute sa carrière chez les Red Devils, avec lesquels il a disputé 602 matches entre 1992 et le 1er janvier 2011, date de son dernier match contre West Bromwich en Premier League. Il a porté 85 fois le maillot de l'Angleterre entre 1995 et 2007 et joué deux Coupes du monde en 1998 et 2006. «J'ai été un fan de Manchester United toute ma vie et j'y ai accompli tous mes rêves. J'ai joué dans les équipes les plus incroyables, avec et contre les meilleurs joueurs du monde, et j'ai eu la chance de participer aux succès du club», a-t-il déclaré. Neville, qui fut un temps le capitaine de MU, compte à son palmarès huit Championnats d'Angleterre, une Ligue des champions, trois Coupes d'Angleterre et deux Coupes de la Ligue. «Il était le meilleur arrière droit anglais de sa génération», a dit son entraîneur de toujours, Alex Ferguson. Berbatov a peur de Ferguson Le meilleur buteur de Premier League (19 buts) a avoué dans une interview télévisée lundi soir, à propos de l'ambiance dans le vestiaire de Manchester United, que les Mancuniens avaient peur de Sir Alex Ferguson : «Il y a plein de gars à l'humour potache. Les plus prolixes sont Wayne Rooney, Rio Ferdinand, Patrice Evra et Gary Neville. J'aime blaguer avec mes coéquipiers. Parfois, ça peut aller trop loin. Il y a déjà eu des cas où l'humour a conduit à des disputes dans le vestiaire. Mais tout s'arrête quand le Boss entre dans le dressing-room. Même les joueurs les plus emblématiques comme Ryan Giggs, Paul Scholes ou Gary Neville baissent la tête et restent silencieux». Se faire respecter par un type menacé par la mafia bulgare, y a pas à dire, chapeau Sir Alex ! Abdial : «Anelka n'a jamais insulté Domenech» Le 19 juin dernier, le quotidien L'Equipe affichait à sa Une les insultes que Nicolas Anelka aurait prononcés à la mi-temps du match France-Mexique. Une fausse information selon Eric Abidal : «Le coach et Nico ont eu un échange, mais Nico ne l'a jamais insulté. S'il l'avait fait, on aurait été les premiers à lui dire qu'il exagérait. Tu ne manques pas de respect à ton entraîneur.» Pour autant, le Barcelonais n'est pas l'avocat de Raymond Domenech et l'a fait savoir dans les colonnes de France Football : «Je ne peux pas le tuer, le coach. Après, il y a des situations inacceptables. Le fait qu'il cautionne le renvoi de Nico, ce n'est pas possible ! Je lui ai dit, et Pat Evra en est témoin : Ce que vous faites, coach, c'est n'importe quoi !». Interrogé sur la grève des joueurs à Knysna, Eric Abidal assure qu'il n'y a pas eu d'intimidation et que tous les joueurs étaient solidaires du mouvement : «Personne n'a menacé personne. Le discours était bien clair : celui qui voulait descendre du bus, descendait». Xavi : «Le rêve de Fabregas est de jouer au Barça» Xavi en est convaincu : Cesc Fabregas finira un jour par jouer à Barcelone. Dans un entretien accordé au quotidien espagnol As, l'ancien prétendant au Ballon d'or 2010 déclare à propos de son compatriote : «Son plus grand désir est de revenir au club.» Selon le milieu de terrain, l'intégration rapide de Cesc Fabregas au sein du club ne fait aucun doute : «Il s'adapterait très facilement, car il a été formé ici, il possède le Barça dans son ADN. Avant d'ajouter : «Au Barça, on ne t'apprend pas seulement à jouer au football, mais aussi à bien te comporter. C'est une école de la vie.» A 30 ans, Xavi n'exclut pas l'idée d'évoluer un jour sous les mêmes couleurs que son compatriote. Une hypothèse qu'il envisage avec enthousiasme : «Cela dépend de la date de sa venue et de mon âge. Je le répète souvent : mon jeu est basé sur les associations. Si Cesc rejoint le club, nous pourrions jouer en parfaite complémentarité, comme nous le faisons en sélection.» Formé au FC Barcelone, Cesc Fabregas n'a évolué qu'une seule saison au sein de la réserve du club (2003-2004) avant de s'envoler pour Londres. A Arsenal, le meneur de jeu a acquis une autre dimension au point d'être devenu aujourd'hui l'un des cadres du club et pilier de l'attaque des Gunners (23 buts en 49 matches sur la saison 2009-2010). Chelsea veut Pepe Le mercato hivernal est à peine fini que Roman Abramovitch pense à son recrutement estival. Après avoir enrôlé Fernando Torres et David Luiz pour la bagatelle de 83,5 millions d'euros, le propriétaire russe des Blues souhaiterait recruter le défenseur portugais du Real Madrid, Pepe, pour 15 petits millions. Selon le quotidien As, l'affaire pourrait sérieusement se corser, puisque le défenseur de 27 ans serait en pleine négociation de son nouveau contrat avec la Maison-Blanche. Quelques millions supplémentaires pourraient-ils faire l'affaire ? L'entraîneur Ozat corrige un supporter et démissionne Il ne faut pas énerver Umit Ozat. L'entraîneur d'Ankaragücü a pété un plomb lorsqu'un supporter est entré sur le terrain lors du match contre Manisaspor. A ce moment-là, Akan venait d'égaliser pour d'Ankaragücü (1-1). C'est alors qu'un supporter de l'équipe de Manisaspor a pénétré sur la pelouse et a vite été maîtrisé par Umit Ozat, à coups de poing et de pied. Pour calmer tout cela, la police est entrée sur le terrain et Ozat a été expulsé. La Fédération turque a ouvert une enquête et pourrait infliger une lourde sanction à Ozat. Ce dernier, après la défaite de son équipe (1-3), a décidé de démissionner ! Carroll chassé de Newcastle ! L'attaquant de 22 ans, formé par les Magpies, ne s'attendait pas à quitter son club de cœur. Dans une interview accordée à Chronicle Live, un média anglais, Carroll a ainsi expliqué comment il a été poussé vers la sortie par ses dirigeants : «J'étais en pourparlers afin de renouveler mon contrat. Les dirigeants m'ont dit qu'ils ne voulaient pas le faire maintenant. Ensuite, une offre de 41 millions d'euros a été acceptée et j'ai été autorisé à négocier avec Liverpool. Le propriétaire du club, Ashley, m'a clairement fait comprendre qu'ils ne voulaient plus de moi et qu'ils préféraient l'argent. Il a même mis son hélicoptère à ma disposition. Je ne voulais pas partir et je veux être sûr que les joueurs, le staff et les fans le sachent», a-t-il déclaré. Une situation qui n'est pas sans rappeler celle d'un certain Didier Drogba lors de son départ de l'Olympique de Marseille pour Chelsea, l'été 2004.