Estimation n «Le nombre de femmes policières agressées est insignifiant dans notre pays», a déclaré, jeudi, le directeur des enseignements et des écoles à la Dgsn. S'exprimant lors d'un point de presse en marge de la cérémonie de sortie de la 12e promotion d'agents féminins de l'ordre public à l'école de police de Aïn Benian (Alger), Abdelkader Kara Bouhadba a expliqué que «contrairement aux années précédentes, aujourd'hui le regard à l'égard des femmes qui exercent ce métier, a changé en Algérie». Les Algériens respectent de plus en plus les policières et il est rare de trouver une femme agressée, même dans les régions les plus isolées. «Les rares cas se comptent sur les doigts de la main.» Revenant à l'ordre du jour, ce responsable signalera que cette promotion baptisée du nom de la martyre de la Guerre de Libération nationale Saâdia Djamaï et composée de 477 agents féminins, a suivi une formation théorique et pratique de 9 mois portant sur des aspects techniques et juridiques. Des diplômes et des cadeaux symboliques ont été remis aux six lauréates. Des certificats d'honneur ont également été décernés à des professeurs et à des encadreurs notamment du sport en signe de reconnaissance pour les efforts déployés durant leur carrière professionnelle pour l'amélioration de la qualité et du niveau de la Sûreté nationale. Lors de cette cérémonie à laquelle ont assisté des membres du gouvernement, d'autres directions secondaires et le directeur général de la Sûreté nationale, le général-major Abdelghani Hamel a inspecté la promotion sortante, déposé une gerbe à la stèle commémorative de l'école et s'est recueilli à la mémoire des chouhada. Après la prestation de serment et la remise de l'emblème national à la nouvelle promotion, les promues ont exécuté des exhibitions sportives et de défense. Elles ont également procédé au montage et démontage des armes, aux positions de tirs. Un groupe de policières à défilé au son de la musique. Kara Bouhadba a affirmé que c'est la dernière année de formation pour l'ancien système. Dans le nouveau système, il s'agira d'une durée de formation de 2 ans au lieu de 9 mois dans l'ancien système. Le niveau d'études sollicité sera la 3e année secondaire au lieu de la 1re actuellement, avec 2 mois de formation. L'objectif, selon lui, est d'aller vers le professionnalisme. Le grade d'agent de police de l'ordre public est fondamental, a-t-il signifié, avant d'ajouter que la durée de formation de 2 ans permet aujourd'hui, l'introduction de nouvelles méthodes techniques, en accordant de l'importance au stage pratique et au passage dans le service. Le but dira encore M. Kara Bouhadba, est d'avoir des agents opérationnels sur le terrain.