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Histoires vraies
Un hold-up comme si l'on y était
Publié dans Info Soir le 02 - 05 - 2011

Résumé de la 1re partie n M. Parker informe la police – qui ne veut pas le croire – qu'il vient d'intercepter un message radio de gangsters qui préparent un hold-up...
M. Parker, très contrarié par l'attitude de la police, raccroche le téléphone. Avoir l'équivalent de trois millions de nouveaux francs à portée de la main et tomber sur des abrutis pareils ! Pour les convaincre, il faut en savoir plus. Alors, son casque d'écoute sur la tête, il ne perd pas un mot de ce qu'il entend.
C'est ainsi qu'il va faire connaissance avec toute l'équipe des gangsters :
«Allô, Bob, tu m'entends ?
— Oui, Steve, je t'entends très bien.»
D'après la conversation qui suit, Bob est juché sur un toit, probablement assez haut, d'où il observe avec des jumelles ce qui se passe aux alentours. Mais Bob est gelé, complètement frigorifié sur son toit où souffle un vent de nord-est. Il voudrait bien descendre se reposer sur un balcon où il a préparé un sac de couchage.
Le dénommé Steve le console en lui rappelant qu'à une heure du matin il pourra descendre se reposer, à condition de remonter sur son toit à huit heures trente.
Bob n'est pas d'accord. A huit heures, il fait jour et il trouve dangereux de monter sur son toit en plein jour. Il préférerait que le travail soit fini cette nuit même.
C'est alors que quelques répliques de Steve éclairent encore la situation.
«Impossible, répond Steve. Nous, on sera obligés d'arrêter. Les chalumeaux ont fait une fumée terrible dans le souterrain. Si on perce la dalle maintenant, et si le veilleur de nuit fait sa ronde, il sentira la fumée. On va être bientôt obligés d'arrêter.»
Lorsque Steve conclut en disant : «Ici, tout le monde pense que tu dois rester là-haut», M. Parker comprend qu'ils sont toute une équipe.
Si fatigué à vingt-trois heures, à minuit M. Parker se fait du café, tout excité par cette aventure. Il vit chaque seconde de cette nuit étrange avec les gangsters que petit à petit il finit par connaître tous ; par exemple la femme. Car c'est une femme qui répond à Bob lorsqu'il
demande :
«Pourquoi est-ce qu'on recommence si tard demain matin ?»
La voix de femme répond :
«A huit heures trente tu trouves ça tard ?
— Mais oui, pourquoi si tard ?
— Parce qu'avant, le quartier est trop calme. Et puis il faut laisser à la fumée le temps de se dissiper.
— Tu dois étouffer dans ce trou.
— Moi non, ça va encore, je tiens presque debout, mais les hommes sont à quatre pattes.»
M. Parker en arrive même à connaître leur personnalité dans les grandes lignes. C'est ainsi qu'il détecte le chef lorsque celui-ci déclare d'une voix autoritaire :
«Je sais, Bob, tu es fatigué. Ta position n'est pas commode. Mais nous aussi on est vannés. On n'en peut plus. Et puis maintenant que le quartier est calme, on fait trop de bruit. Alors on arrête. Si tu as peur de ne pas te réveiller, mets-toi les écouteurs sur les oreilles et je ferai le réveille-matin. Je t'appelle à huit heures. All right !»
A partir de ce moment, M. Parker, qui n'entend plus rien sur la fréquence des 27,15 mégahertz, se décide à rappeler la police.
Vers deux heures du matin, après son appel, un grand Bobby timide au visage plein de taches de rousseur se présente chez lui. M. Parker l'assied sur son lit, lui sert du café et commence à lui faire écouter les bandes magnétiques.
Le jeune Bobby les écoute sans passion. Distraitement, comme si tout cela n'était pas vrai comme une mauvaise pièce de théâtre qu'il écouterait à la radio.
A suivre
Pierre Bellemare


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