Aujourd?hui la vieille Casbah croule sous le poids de la misère sociale. La vieille ville, dressée autour de la Place des chameaux, est un labyrinthe de ruelles. Les maisons y sont agglomérées et contiguës, les femmes passent de terrasse en terrasse pour se rendre visite en empruntant des passerelles aménagées. Mais les murs en pisé et en pierre à plâtre ont subi l?érosion du temps ; des pans d?habitations se sont effondrés et si rien n?est entrepris dans un avenir proche, il ne subsistera bientôt rien de l?antique cité. Même organisés en quartiers séparés, les Beni-Sissin, les Beni-Ouaggin et les Beni-Brahim, les Ouarglis sont loin d?avoir érigé un «système de défense» qui les aurait prémunis contre les agressions extérieures qui menacent directement leur mode de vie. Ils sont loin par exemple du système de la halqa des Azzaba en vigueur au M?zab et grâce auquel les Mozabites ont su maintenir en l?état la tradition.