Renouvellement n Le mécanisme de soutien mis en place en janvier dernier prendra fin le 31 août prochain. Un nouveau dispositif sera élaboré à cet effet et appliqué à partir du début septembre. L'Etat poursuivra la politique de soutien des prix des produits de première nécessité grâce à la disponibilité d'une importante manne financière. Le ministre des Finances, Karim Djoudi, a affirmé, hier, que la préservation du pouvoir d'achat du citoyen constituait une préoccupation pour la politique sociale de l'Etat qui se traduit notamment dans les crédits importants alloués au titre de la Loi de finances complémentaire (LFC 2011) pour assurer la subvention des produits alimentaires de large consommation. Il a expliqué, dans ce sens, que les mesures de soutien indirect des prix du sucre (90 DA/kg) et de l'huile (600 DA/bidon de 5 litres) décidées par le gouvernement en début d'année, seront remplacées à partir du 1er septembre prochain par un nouveau mécanisme permanent de soutien aux prix de ces produits dans le cadre de la LFC 2011, parallèlement aux mesures de soutien aux prix du blé, du lait en poudre, de l'électricité et de l'eau. Il a aussi ajouté que les services du ministère de la Solidarité travaillent à l'élaboration d'autres mécanismes de soutien au profit des catégories à faibles revenus, ajoutant que l'option de sélection de catégories pour bénéficier de mesures de soutien des produits de large consommation «avait montré ses limites dans plusieurs pays». En outre, la disponibilité du Fonds de régulation des recettes (FRR), qui est de plus de 4 840 milliards de dinars à fin 2010, permettra de sécuriser les dépenses publiques sur les quatre prochaines années, a assuré M. Djoudi. Cette disponibilité constitue «un matelas de l'épargne publique, qui permettra de couvrir plus de 36 mois d'importations de biens et services, mais aussi de sécuriser les dépenses et investissements publics jusqu'à 2014». «Nous avons établi la LFC 2011 sur la base d'un baril de brut (fiscal) à 37 dollars, alors que sur les quatre premiers mois de l'année, nous sommes sur une moyenne de 111 dollars le baril. Cette différence ira au Fonds de régularité des recettes (FRR)», a déclaré le ministre dimanche dernier.