La samba au patrimoine de l'humanité ? Le ministre brésilien de la Culture, le célèbre chanteur, auteur et compositeur Gilberto Gil, souhaite que la samba, le genre musical le plus typiquement brésilien, soit déclaré patrimoine de la culture mondiale par l'Unesco. «Nous estimons qu'à un moment où les divers pays se targuent de leurs spécificités culturelles dans les instances multilatérales, le Brésil doit plaider officiellement pour une reconnaissance de la samba comme expression propre de la culture brésilienne», a expliqué jeudi le ministère. Selon les spécialistes, la samba existe depuis longtemps au Brésil. D'abord musique issue des métissages rythmiques des esclaves noirs, elle s'est imposée comme l'un des principaux courants musicaux populaires du Brésil. La samba est devenue «la» musique du carnaval vers 1930. Jusque-là, elle était interdite, car jugée trop obscène, brutale et violente. Les premières «écoles de samba» étaient constituées de petits groupes ne dépassant guère plus de 50 personnes qui défilaient sans costume, au son des percussions. Elles sont devenues des «cercles récréatifs» officiels à partir de 1935. Journal en 3-D pour des lecteurs texans Un journal du Texas a publié jeudi une édition spéciale en 3-D accompagnée de la paire de lunettes adéquate. Le rédacteur en chef du Fort Worth Star-Telegram, tiré à 340 000 exemplaires, avait en effet décidé de s'amuser un peu pour le 1er avril et de proposer à ses lecteurs 18 pages du journal, publicité incluse, en 3-D. La plus grosse difficulté a été de concevoir une feuille de papier assemblable en paire de lunettes 3-D, ont précisé des responsables du journal. Les gladiateurs romains étaient gras et végétariens Contrairement à l'image véhiculée par le cinéma, les gladiateurs romains étaient gras et végétariens, affirment des anthropologues autrichiens qui ont analysé des squelettes de mirmillons et autres rétiaires sur le site antique d'Ephèse, près de Selçuk (Turquie). «Des analyses effectuées sur des fragments osseux prelevés sur les squelettes de 70 gladiateurs enterrés à Ephèse tendent à prouver qu'ils (les gladiateurs) se nourrissaient principalement d'orge, de haricots et de fruits secs», affirme Karl Grossschmidt, médecin-légiste qui a participé aux recherches menées par l'Institut autrichien d'archéologie. «Ce régime, dont il est parfois question dans la tradition orale, est certes triste, mais il permettait aux gladiateurs d'être forts même s'il les rendait gras», ajoute ce membre de l'Institut d'histologie et d'embryologie à la faculté de médecine de Vienne.