Résumé de la 20e partie n Pour empêcher Wissam de partir à l'étranger où ses parents veulent s'installer, Mounir veut demander sa main. La jeune fille est indécise. Il tourne comme un lion en cage, cherchant à parler à sa mère mais n'y parvenant. Ouarda a remarqué son jeu et elle est intriguée. — Mounir, finit-elle par demander, tu veux quelque chose. — Oui, dit-il. Mais, apercevant son frère cadet Salah, et se rappelant que le jeune garçon l'a peut-être vu avec Wissam, il se rétracte. — Non, non ou plutôt, après... Mais Ouarda est trop inquiète pour attendre. Elle le prend par la main et le conduit dans sa chambre. — Ferme la porte, dit Mounir. Elle la ferme. — Alors, dis-moi maintenant ce qui se passe ! Pour toute réponse, Mounir éclate en larmes. — Oh, maman, si tu savais... La mère est bouleversée. — Mon petit, qu'est-ce qui te cause cette peine ? — Une fille, maman ! Ouarda s'exclame. — Une fille ! Il ferme les yeux. — Oui, maman, une fille que j'aime... Il touche machinalement le collier de Wissam qu'il porte au cou. — Ce collier, dit-elle, est à elle ? — Oui, dit-il, c'est elle qui me l'a donné. Je t'ai menti en te disant que je l'ai acheté pour un camarade. — Qu'importe, mon petit. Il regarde sa mère. — Tu le savais, n'est-ce pas ? — Oui, dit-elle, un de tes frères t'a vu avec une fille ! — Oh, maman, si tu savais comme elle est jolie ! — Oui, je comprends mon fils ! Mais pourquoi pleures-tu ? Pourquoi cette tristesse ? Il secoue la tête. — Maman, maman, elle va partir ! elle va quitter l'Algérie pour s'installer avec sa famille à l'étranger ! Tu comprends, elle part ! Ouarda soupire. — Mon pauvre petit. Que peux-tu faire ? — L'épouser maman ! — L'épouser ? — Oui, c'est le seul moyen de la retenir ! Tu dois savoir que je l'aime et que je ne peux pas vivre sans elle ! (A suivre...)