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Suspense
La mystérieuse affaire de Styles (34e partie)
Publié dans Info Soir le 27 - 07 - 2011

Résumé de la 33e partie n Poirot accepte l'invitation à déjeuner de John...
Vu les circonstances, ce ne fut pas une réunion gaie. La réaction qui suit un choc est toujours très pénible, et je crois que nous en souffrions tous. Le décorum et la bonne éducation exigeaient naturellement que notre attitude fût aussi naturelle que possible, et pourtant je ne pus m'empêcher de me demander si le sang-froid était vraiment fort difficile à simuler ? Je ne vis point d'yeux rougis par les larmes, point de signes d'un chagrin secret. Et je reconnus que j'avais raison de croire que Dorcas soit la seule personne à être profondément affectée.
Je passe sur Alfred Inglethorp qui jouait son rôle de veuf éploré avec ce qui me parut la plus révoltante hypocrisie. Je me demandais s'il se sentait soupçonné. Il était certainement impossible qu'il ne s'en rende pas compte, malgré nos efforts pour lui dissimuler nos sentiments. Eprouvait-il quelque crainte secrète ? ou avait-il confiance que son crime serait impuni ?
Mais est-ce que tout le monde le soupçonnait ? Que dire de Mrs Cavendish ? Elle était assise, au bout de la table, gracieuse, sereine, énigmatique. Dans sa robe gris tendre aux ruchés blancs retombant sur ses mains fines, elle était fort belle. Mais, lorsqu'elle le voulait, son visage pouvait devenir aussi fermé que celui d'un sphinx.
Elle fut très sérieuse et ne desserra guère les lèvres, et, pourtant, je sentais, assez bizarrement que la grande force de sa personnalité nous dominait tous.
Et la petite Cynthia ? Avait-elle des soupçons ? Je lui trouvais l'air pâle et fatigué. Je lui demandais si elle était malade, et elle me répondit franchement :
— Oui, j'ai un affreux mal de tête.
— Prenez une tasse de café, mademoiselle, dit Poirot avec sollicitude. Cela vous remettra, il n'y a rien de pareil pour le mal de tête.
II se leva d'un bond et prit sa tasse.
— Sans sucre, dit Cynthia.
— Sans sucre ? Vous y avez renoncé depuis la guerre, hein ?
— Non, je n'en prends jamais dans le café.
— Sapristi ! murmura Poirot tout bas, en lui rapportant sa tasse pleine.
Je fus le seul à l'entendre et, le regardant curieusement, je vis son visage tiraillé par un tic nerveux et ses yeux aussi verts que ceux d'un chat. Il avait dû entendre ou voir quelque chose qui l'avait vivement affecté ; mais qu'était-ce ? Je ne crois pas être obtus, en général, mais j'avoue n'avoir rien remarqué d'extraordinaire.
Un instant plus tard, la porte s'ouvrait et Dorcas parut sur le seuil.
— Mr Wells désire voir Monsieur, dit-elle en s'adressant à John.
Celui-ci se leva immédiatement.
— Faites-le entrer dans mon bureau.
Il se tourna vers nous.
— C'est l'avoué de ma mère.
Et plus bas :
— Il est également coroner, vous comprenez ? Peut-être désirez-vous m'accompagner ?
Nous acceptâmes et le suivîmes hors de la pièce. Je saisis l'occasion de murmurer à Poirot :
— Alors, il va y avoir une enquête ? (A suivre...)


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