De Tlemcen Manifestation n C'est ce soir, que s'ouvre la 5e édition du festival du hawzi à Tlemcen. S'exprimant sur cette présente édition qui s'étale jusqu'au 13 juillet, Hakim Mouloud, commissaire du Festival, dira : «Cette année, le festival revêt une particularité, voire une exception», et d'expliquer : «D'ordinaire, c'est un festival national, mais pour cette édition, il couvre une dimension internationale, compte tenu du contexte dans lequel il se déroule, à savoir ‘'Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011''» En effet, aux côtés des associations nationales, dont la principale mission est la sauvegarde et la transmission de ce legs ancestral, qu'est le hawzi, des troupes, venues du Maroc, de tunisie ou encore de France, prendront part à ce rendez-vous lyrique. «Cette 5e édition du festival du hawzi a pour ambition de s'élever à l'ampleur de la manifestation ‘'Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011''», nous dit le commissaire du festival. Pour ce faire, un programme étoffé est retenu. Outre les récitals proposés en soirée, sont également programmées des conférences portant sur diverses thématiques, telles que «Hawzi et aroubi et statuts sociaux», «Ahmed Settouti, poète moderne du hawzi», «Parution à Tlemcen de l'art musical d'origine andalouse»... A cela s'ajoutent «un ensemble d'hommages aux grandes figures de la musique hawzi, ainsi qu'un circuit andalou au cœur de la ville de Tlemcen, allant des demeures des grands maîtres de cette musique, en passant par les ruelles où résonne le chant andalou, arrivant, pour finir, aux associations qui tiennent le flambeau». il y a aussi une exposition de photographies, une autre de vêtements traditionnels et une troisième ayant trait au festival de la musique traditionnelle, actuellement le festival de musique hawzi, qui se tient, rappelons-le, depuis 1974, c'est-à-dire depuis une trentaine d'années. S'agissant des objectifs du festival, Hakim Mouloud souligne qu'il est là pour «sauvegarder la musique andalouse en général et le genre hawzi en particulier, tout comme il s'emploie à promouvoir ce patrimoine immatériel. Ce festival travaille à enrichir le paysage culturel et artistique au niveau de la ville de Tlemcen». Le commissaire du Festival tient à faire savoir que cette manifestation est ouverte à toutes les associations soucieuses de la pérennité de la musique arabo-andalouse. «Nous soutenons les associations, surtout les jeunes qui œuvrent concrètement à la transmission de cet héritage musical», indique-t-il. Le Festival se présente, selon le commissaire, comme l'occasion de faire l'évaluation du travail mené durant l'année par ces associations. Il faut signaler, enfin, la participation des troupes lauréates des quatre éditions précédentes.