Résumé de la 35e partie n Les années passent, Mounir est médecin spécialiste, il a une bonne situation mais il refuse toujours de se marier... Il attend Wissam. Quand il rentre, le soir, sa mère lui demande ce qu'il pense de sa cousine. — Amal ? dit-il, elle a l'air intelligente ! — Et jolie, complète Ouarda. — Puisque tu le dis, répond-il, en prenant un air désintéressé. — C'est tout ce que tu as dire ? — Et que voudrais-tu que je dise ? — Eh bien, qu'elle te plaît ! Il regarde sa mère et fronce les sourcils. — Ecoute, tu ne vas pas... — Bien sûr que si, je vais te la proposer, Amal. Il proteste. — Maman... Ouarda s'emporte. — Il n'y a pas de maman qui tienne ! Tu as jusqu'à présent rejeté toutes les filles que je t'ai proposées, Amal, c'est différent ! C'est la fille qu'il te faut ! — voyons... — Non, non, tu n'as rien à dire ! C'est une fille très jolie, intelligente et de ton niveau ! N'est-elle pas médecin comme toi ! — Oui, dit-il. — Alors, s'étonne Ouarda, pourquoi refuses-tu de l'épouser ? — Ce n'est pas elle... Ouarda le regarde fixement. — Ce n'est pas elle, qu'est-ce que cela veut dire ? Il est gêné et essaye d'esquiver la question. — tu ne veux pas dire que c'est le mariage qui te fait horreur ! — Je n'ai pas dit cela... — C'est ce que je comprends ! (Elle s'afflige) Mon Dieu, j'espère que... Elle ne finit pas sa phrase mais Mounir comprend ce qu'elle pense et il rougit : non, s'il ne veut pas qu'on lui parle de mariage, ce n'est pas parce qu'il ne peut pas se marier mais parce qu'il ne veut pas se marier, du moins pas avec les femmes qu'on lui propose. — Ne t'inquiète pas, dit-il à sa mère, je me marierai en temps voulu ! — C'est ce que tu dis depuis de nombreuses années ! Il sourit : — Parce que je n'ai pas encore trouvé la femme de ma vie ! — Amal est une femme jolie et intelligente... — Je sais, mais ce n'est pas elle que j'attends ! Mais Ouarda ne s'avoue pas vaincue : — tu te trompes, de toute façon, elle va venir dans ton service à l'hôpital, observe-la bien, tu verras qu'elle te convient parfaitement ! — je m'occuperai d'elle… (A suivre...)