Résumé de la 34e partie n En dix ans, Wissam ne se manifeste qu'une seule fois : une lettre où elle lui demande pardon. Pardon sans doute parce que l'absence dure plus longtemps que prévu... Trois années passent encore... Mounir résiste toujours aux propositions de sa mère qui veut le marier. Ce jour-là, en rentrant, il trouve une tante, accompagnée de sa fille. — Mounir, mon fils, s'exclame la tante, comme tu as grandi ! Il y a longtemps qu'elle ne l'a pas vu. Elle lui montre sa fille. — C'est ta cousine Amal, tu te souviens d'elle ? Mounir la regarde, en effet il s'en souvient. — Bien sûr. Elle non plus, il y a longtemps qu'il ne l'a vue et on peut dire qu'elle a beaucoup changé. C'est même une jolie fille... — Que deviens-tu ? demande-t-il à la jeune femme. — Je fais des études de médecine ! répond-elle. Il sourit. — Ah bon, dit-il, et ça te plaît ? La tante éclate de rire. — Tu lui demandes cela, toi, un médecin ? Il rit aussi. — Et tu es en quelle année ? — Je suis en dernière année ! — Tu penses faire une spécialité ? C'est la tante qui répond : — Ah, non, elle ne va pas encore passer des années à étudier, ça suffit, elle doit maintenant se marier, fonder un foyer ! Ouarda qui n'a pas parlé jusque-là, intervient. — Elle a bien raison, il n'y a pas que les études dans la vie ! Il faut aussi songer à faire sa vie... — Voilà maman partie pour faire un discours sur le mariage ! dit-il, sur le ton de la plaisanterie. La tante hoche la tête. — Ta mère a raison, mon fils. il faut, pour l'homme comme pour la femme, songer à fonder un jour une famille... Le tout est de trouver le conjoint qu'il faut ! — Il n'a qu'à parler, dit Ouarda, s'il y a une femme dans sa vie, qu'il nous la montre, on demandera sa main pour lui, s'il veut nous laisser l'initiative, nous lui choisirons la femme qu'il lui faut ! — Et il n'y a rien de mieux que le choix des parents, dit la tante. Mounir, gêné, voit sa mère et sa tante se regarder, Amal, elle, a baissé la tête, honteuse, comme si on parlait d'elle. — Bon, dit-il, je dois sortir. — Bouh, dit la tante, tu ne restes pas avec nous ? — J'ai à faire ma tante... Ce sera pour une autre fois ! — En fait, dit la tante, je voulais te demander un service : ma fille va faire un stage pratique dans l'hôpital où tu travailles, je voudrais que tu t'occupes d'elle. — Il n'y a pas de problème. (A suivre...)