«Il y aura un second tour d?élection présidentielle et je serai l?un des candidats qui passeront.» C?est ce qu?a déclaré Ali Fewzi Rebaïne, hier, lors d?une conférence de presse, au Centre international de presse. «Même si certains disent que je ne suis pas populaire, le bilan positif de la campagne électorale que j?ai menée confirme le contraire», ajoute-t-il. Pour le conférencier, Alger n?est pas l?Algérie, les voix de la population des autres villes du pays comptent aussi et, d?après lui, il a réussi à emmagasiner un capital important de soutien et de sympathie lors de sa campagne. M. Rebaïne a insisté, également, sur la nécessité de prendre des sanctions concrètes contre les walis, qui ont été derrière certains dépassements enregistrés lors de la campagne électorale ? même si lui n?en a pas été victime ? pour qu?ils servent d?exemple. Concernant la fraude que certains candidats ont soupçonnée dans certains bureaux de vote à l?étranger, le conférencier a déclaré n?avoir aucune preuve qui confirme cet état de fait mais «nous allons tout faire pour diminuer le taux de cette pratique tiermondiste (la fraude) dans l?élection du 8 avril surtout grâce à la présence d?observateurs étrangers. Je ne dirai pas l?éliminer, c?est une illusion, mais du moins garantir un semblant de transparence». Cependant, Rebaïne a fait remarquer qu?il est contre les appels à la violence, en cas de fraude, de certains candidats. «Les Algériens ont payé chèrement ce semblant de démocratie qu?ils ont acquis, alors il faut utiliser les moyens pacifiques pour dénoncer la fraude d?où qu?elle vienne», notera-t-il. Enfin, M. Rebaïne est revenu sur les thèmes qui ont prédominé lors de sa campagne, à savoir l?installation d?un Etat de droit en donnant la priorité à la réforme de la justice, l?abolition du Code de la famille, la poursuite en justice des responsables de détournement de fonds...