La chancelière allemande Angela Merkel est à nouveau cette année la femme la plus puissante du monde, devant la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton et la Présidente brésilienne Dilma Rousseff, selon le classement annuel du magazine Forbes publié hier, mercredi. C'est la quatrième fois en cinq ans que Mme Merkel occupe la première place de ce classement largement dominé par les femmes d'affaires et les Américaines. L'an dernier, elle en avait été détrônée par Michelle Obama, la Première dame américaine. Les cent femmes les plus puissantes du monde s'occupent de politique, d'affaires, d'organisations caritatives ou travaillent dans les médias. Ces femmes âgées de 25 à 85 ans contrôlent collectivement un total de 30 000 milliards de dollars. Leur moyenne d'âge est de 54 ans. Vingt-deux sont célibataires. Leur puissance vient de leur fortune, mais aussi de leur pouvoir et de leur audience, réseaux sociaux obligent. Vingt-neuf d'entre elles sont P-DG, huit sont chefs d'Etat. Parmi les femmes politiques, outre Mme Merkel, Hillary Clinton (2e), Dilma Rousseff (3e), on trouve Sonia Gandhi, présidente du parti indien du Congrès (7e), l'opposante birmane Aung San Suu Kyi (26e), la reine Rania de Jordanie (53e).