Blida - A la veille de la rentrée, le sujet des discussions était évidemment le retour aux établissements d'enseignement, le nouvel horaire imposé et pratiquement jamais discuté à la base. «C'est vrai que nous aurons moins d'heures d'enseignement mais nous allons seulement garder les enfants l'après-midi puisque je ne suis pas formé pour leur faire du sport», assure Ahmed, vingt ans d'enseignement. Meziane, à la fin de sa carrière d'enseignant dans le secondaire, déclare : «Je serais enchanté d'activer au niveau du primaire avec des séances d'étirement et de pousse-ballon l'après-midi. Le débat évolue vers les moyens mis en œuvre par l'Etat cette année afin d'assurer une meilleure rentrée. Trois nouveaux lycées vont ouvrir ainsi que cinq collèges et quatre écoles. «Les classes vont être nettement moins surchargées et au bénéfice de tous», laisse entendre un directeur d'école. Six demi-pensionnats vont ouvrir et onze cantines scolaires. Les anciens ateliers de l'historique Cnet (Collège national d'enseignement technique) du côté de la rue Belkacem-El-Ouzri ont été transformés en cuisine et réfectoire pour lycéens et le wali a mis l'accent sur le renforcement du secteur par de nouvelles réalisations.La crainte de journées d'arrêt de travail plane cependant et on les annonce pour la fin du mois dans le cas où les revendications relatives à la titularisation des vacataires, la revue de la classification et de la promotion des adjoints de l'éducation, les œuvres sociales ne trouveraient pas de réponses adéquates. Quels seront les taux de réussite cette année dans les différents paliers ? La réponse, même évasive, n'a pas été donnée par ces enseignants à la veille de leur retour au… travail.