Potentialités n L'Associaiton est en mesure de rayonner et d'activer davantage pour peu qu'on lui assure le minimum de moyens. Cette association a enregistré diverses activités, notamment dans les cités universitaires. Une trentaine de ses membres sillonnent les communes de la wilaya de Blida, et même à Alger avec de l'animation à Kouba et Birkhadem des 4es olympiades. Mais l'association ne dispose pas d'un local, d'un espace pour entretenir matériel et moyens, pour se rencontrer et y donner rendez-vous. C'est l'amer constat établi après la rencontre avec Abdennour Merrah, le président de l'association créée en 2009. Nous avons pu être présents un peu partout dans la wilaya et on nous fait appel pour l'animation comme cette fois-ci à l'occasion de la tenue du festival «Lire en fête». «Quatre clowns animent l'espace du Palais des sports Benomar au grand plaisir des petits enfants et nous fournissons au Comité d'organisation cinq membres pour la vigilance à l'intérieur des espaces», a déclaré M. Merrah qui rappellera que son association était présente à Draria, au village d'enfants SOS Enfance abandonnée durant le mois de ramadan avec la fourniture de présents et une animation bien appréciée. Les chants et théâtre attirent beaucoup de jeunes, surtout dans les cités universitaires. «On aime bien nous suivre dans les cités universitaires de Blida, filles et garçons des résidences 1 et 2 pour les garçons, 5 et 7 pour les filles et tout le monde se détend» a conclu M. Merrah qui demeure persuadé que son groupe peut apporter beaucoup à la jeunesse et à la société, pour peu qu'on lui donne un espace. «Même s'il est cédé raisonnablement à la location, nous serions preneurs», ajoutera un autre jeune du groupe. Le handicap de cette jeune association qui œuvre pour l'occupation des jeunes et leur distraction, demeure non pas un volume de travail ou l'aspect financier, mais celui d'un siège où les projets de formation dans les domaines du spectacle existent et ne peuvent être concrétisés. «Des promesses ont été faites depuis une année sans que nous puissions bénéficier d'un quelconque espace. Heureusement que des maisons de jeunes nous hébergent le temps des répétitions pour la préparation de programmes d'animation. Je sens que nous pouvons être très utiles dans cette société et l'appel que nous lançons est dans l'intérêt de tout le monde», a rappelé le président de cette jeune association dont les débuts remontent déjà à près de trois années. Faute d'une domiciliation à la hauteur des ambitions du groupe, La fleur du jour – c'est le nom de l'association – pourrait mourir. A Blida, nombre de locaux sont fermés, mal utilisés ou squattés de différente façon. Les responsables pourraient fournir l'effort de céder quelque part une « résidence» à ces jeunes pleins de bonne volonté. A. Mekfouldji