Résumé de la 37e partie - Kahina apprend que ses fiançailles seront célébrées dans deux semaines. Son oncle lui a donné de l'argent pour s'acheter des bijoux et une robe... L'argent... Il veut l'acheter avec l'argent ! Sa mère et son père l'ont obligée à prendre le téléphone et à remercier son généreux oncle «Merci, oncle Belkacem.» Elle a dû aussi remercier sa femme, «la tante Fatima» et demander des nouvelles de Toufik. — ton fiancé ? a ri l'oncle, il a hâte de te voir ! N'étaient sa mère et son père qui se tenaient derrière elle, elle aurait dit : «moi, je ne suis pas pressée de le voir !» Elle a raccroché et sa mère l'a embrassée. — Je suis contente pour toi ! Demain, nous allons commencer à faire les boutiques ! — Ne dépensez pas tout, dit le père laissez un peu d'argent à Nacer, à Nadjiba et à moi. nous aussi, nous voulons nous faire beaux pour les fiançailles de Kahina ! Un peu plus tard, elle entendra sa famille faire des projets, compter et recompter l'argent de l'oncle. «Personnages vénaux ! pense-t-elle, dégoûtée, il n'y a que l'argent qui vous intéresse ! Si cela ne tenait qu'à moi, je vous le laisserai, je me fiancerai en jean et baskets !» Mais, le lendemain, elle est obligée d'aller faire les boutiques avec sa mère. — Cette robe rose... dit Nadia, elle t'irait à merveille ! La jeune fille hausse les épaules. — Quoi, elle ne te plaît pas ? — rien ne me plaît, maugrée la jeune fille Nadia s'emporte. — Tu gâches tout ! — Tu ne voudrais pas que je sois heureuse alors que tu sais que je me marie contre mon gré ! Nadia soupire. — Je le sais ! — Alors ne me demande pas d'être heureuse. Mais elle regrette aussitôt de s'être emportée. — Pardon, maman, ce n'est pas faute ! — Ce n'est pas la tienne, non plus ! C'est la faute... au sort ! Kahina soupire. — Le sort a bon dos ! — Tu sais bien qu'on ne peut rien faire ! — Oui, soupire encore Kahina, on ne peut rien faire... Je te promets de faire semblant d'être heureuse pour que tu ne sois pas malheureuse. Et pour montrer sa bonne volonté, elle demande, en souriant : — Et si on prenait la robe rose ? — Elle te plaît ? — puisqu'elle te plaît à toi... — alors, on la prendra ! (A suivre...)