Résumé de la 9e partie n Kenza apprend que ses fiançailles seront célébrées dans deux semaines. Son oncle lui a donné de l'argent pour s'acheter des bijoux et une robe... L'argent... Il veut l'acheter avec de l'argent ! Sa mère et son père ont dû lui faire violence pour l'obliger à prendre le téléphone et à remercier son généreux oncle. — Merci, oncle Boualem. Elle a dû aussi remercier sa femme, la tante Fatima et demander des nouvelles de Samir. — Ton fiancé ? a ri l'oncle, il a hâte de te voir ! Si ce n'étaient sa mère et son père qui se tenaient derrière elle, elle aurait dit : «Moi, je ne suis pas pressée de le voir !» Elle a raccroché et sa mère l'a embrassée. — Je suis contente pour toi ! Demain, nous allons commencer à faire les boutiques ! — Ne dépensez pas tout, dit Boualem, laissez-nous un peu d'argent à Fouad, à Nadjiba et à moi... nous aussi, nous voulons nous faire beaux pour les fiançailles de Kenza ! Un peu plus tard, elle entendra sa famille faire des projets, compter l'argent de l'oncle et le recompter. «Personnages vénaux ! pense-t-elle, dégoûtée. Il n'y a que l'argent qui vous intéresse ! S'il ne tenait qu'à moi, je vous le laisserai cet argent, je me fiancerai avec mes jeans et mes baskets !» Mais, le lendemain, elle est obligée d'aller avec sa mère, faire le boutiques. — Cette robe rose... dit Nadia, elle t'irait à merveille ! La jeune fille hausse les épaules. — Quoi, elle ne te plaît pas ? — Rien ne me plaît, maugrée la jeune fille Nadia s'emporte. — Tu gâches tout ! — Tu ne voudrais pas que je sois heureuse alors que tu sais que je me marie contre mon gré ! Nadia soupire. — Je le sais ! — Alors ne me demande pas d'être heureuse. Mais elle regrette aussitôt de s'être laissée emporter. — Pardon, maman, ce n'est pas ta faute ! — Ce n'est pas la tienne, non plus ! C'est la faute... au sort ! Kenza soupire. — Le sort a bon dos, on lui colle toujours tout ! — Tu sais bien qu'on ne peut rien faire ! — Oui, soupire encore Kenza, on ne peut rien faire... Je te promets de faire semblant d'être heureuse pour que tu ne sois pas malheureuse. Et pour montrer sa bonne volonté, elle demande, en souriant : — Et si on prenait la robe rose ? — Elle te plaît ? — Puisqu'elle te plaît à toi... (à suivre...)