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Chômage en Algérie
Jeunes diplômés et femmes, plus touchés
Publié dans Info Soir le 26 - 10 - 2011

Vision - La solution selon le chef de la mission du FMI est dans le secteur privé même s'il reconnaît les efforts considérable de l'Etat dans ce sens.
Le chef de la mission du FMI en Algérie, M. Joël Toujas-Bernaté, au terme d'une visite dans le pays, a déclaré ce matin, sur les ondes de la chaîne III de la radio nationale, que le taux de chômage demeure toujours élevé et touche principalement les jeunes et les femmes. « Si au niveau global le taux de chômage au cours de la dernière décennie a baissé de façon importante, pour tourner aujourd'hui autour de 10%, il y a des catégories de la population qui font encore face à un taux élevé en particulier les jeunes et les jeunes diplômés, dont le taux de chômage dépasse les 21%.
Pour les femmes, ce taux est très élevé également et tourne autour de 19%», a dit M. Joël qui estime que «pour ces catégories, il y a un besoin d'accélérer les réformes afin que davantage d'emplois soient crées de façon à absorber la croissance de la main d'œuvre».
La solution selon le chef de la mission du FMI est dans le secteur privé même s'il reconnaît les efforts considérable de l'Etat dans ce sens. Pour lui, il y a un «souci de reconstituer le tissu industriel» national notamment dans l'automobile et la sidérurgie à travers le secteur privé dans le cadre des partenariats même étrangers, et «qui pourra avoir des répercussions et des effets positifs sur d'autres secteurs notamment celui des services». En d'autres termes, pour M. Joël, l'Algérie doit aller vers la diversification de l'économie qui est «fortement dépendante des hydrocarbures qui représentent toujours 98% des exportations totales du pays et deux tiers des recettes budgétaires de l'Etat».
Et ce malgré que «l'Algérie continue d'enregistrer une croissance économique solide notamment dans le secteur hors hydrocarbures puisqu'on s'attend encore cette année à une croissance de l'ordre de 5%. Mais qui reste tirée principalement par les dépenses publiques et en particulier les investissements publics.
Mais le secteur hors hydrocarbures connaitra une légère baisse se qui conduit la croissance globale à s'établir entre 2 à 3 %.». Pour le FMI une telle croissance «reste une croissance positive mais avec des risques». «Si les prix des hydrocarbures venaient à baisser dans la période qui vient cela mettrait en danger les équilibres financiers et budgétaires de l'Algérie. Il y a aussi le risque au niveau interne qui est de ne pas voir le secteur privé se développer suffisamment.
La croissance qui est aujourd'hui solide peut s'essouffler et entrainer une nouvelle hausse de chômage et des problèmes sociaux très importants», prévient M. Joël. Interrogé sur les dernières mesures prises récemment en faveur des entreprises privées notamment les facilités et le rééchelonnement des crédits, une bonification des taux d'intérêts, etc, le chargé de la mission du FMI en Algérie a répondu : «Elles vont dans la bonne direction.
Il y a une prise de conscience et de besoin d'améliorer l'environnement de l'entreprise et d'inciter aux investissements privés. Il faut redoubler d'efforts et donner le champ libre au secteur privé pour qu'il puisse se développer».
L'Algérie est à l'abri de la crise financière
«L'Algérie est à l'abri de contagion d'une crise financière», a estimé ce matin Joel Toujas-Bernaté, chef de la mission du FMI en Algérie. «Si une nouvelle crise devait s'approfondir aujourd'hui en Europe, cela ne toucherait vraisemblablement pas le secteur financier algérien. Mais le risque principal, c'est de voir la croissance économique en Europe baisser car l'Europe reste un marché important pour les exportations d'hydrocarbures algériennes mais aussi un impact sur l'économie mondiale avec comme corollaire une possible baisse des matières premières. Cela est le seul canal où l'Algérie pourrait être affectée, selon M. Joel. Les raisons de cette «immunité», pour M. Joel, sont dans le fait que notre pays dispose d'un «secteur financier et bancaire stable qui ne joue pas pleinement son rôle dans le développement économique» du pays.
Les augmentations de salaires étaient généreuses
Le chef de la mission du FMI en Algérie, Joel Toujas-Bernaté, a qualifié les dernières augmentations de salaire accordées aux différents secteurs depuis peu, de «généreuses» qui risquent de provoquer des pressions inflationnistes importantes. Il a relevé également l'augmentation importante des dépenses publiques cette année. «Aujourd'hui les dépenses de fonctionnement de l'Etat sont à un niveau élevé, ce qui risque de contraindre les marges de manœuvre pour l'avenir», a-t-il estimé car «cela expose l'Algérie à une position plus vulnérable au cas où les prix d'hydrocarbures viendraient à baisser ». Interrogé sur les risques qui peuvent survenir sur les réserves de change de l'Algérie placées dans des banques américaines, le chef de la mission du FMI considère que «les bons de Trésor américain sont un bon placement. C'est un placement sûr.»


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