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Khelli l'bir beghtah
La charrue, les bœufs et les agnelles
Publié dans Info Soir le 07 - 03 - 2012

Les gouvernants dans notre pays pensent bien faire en nous rassurant chaque fois qu'il y a un mécontentement, que les prix du pain et du sachet de lait n'augmenteront pas en Algérie, quels que soient ceux, sur le marché mondial, de la poudre de lait et de la farine. Ils n'ont n'en pas moins ajouté que les subventions directes accordées aux producteurs ne concerneront que les sachets de lait, les autres produits lactés obéissant forcément aux fluctuations du marché.
Or, même si la bonne foi du gouvernement n'est pas du tout à mettre en cause dans cette affaire, force est de constater que les centaines de milliards qui sont dépensés dans cette subvention profitent avant tout à une certaine caste de spéculateurs de «riches négociants» et à toute une faune de trabendistes qui pourraient même trouver le moyen de revendre la poudre de lait (subventionnée) à l'étranger, comme cela a lieu pour le carburant et plein d'autres produits. Cela, sans omettre le fait de signaler que le gouvernement semble avoir définitivement décidé que l'Algérien moyen – et nous le sommes tous du moins – n'aura le droit de manger du pain et boire du lait. Il y a d'autres produits, ma foi, à consommer, à découvrir, ne serait-ce que pour s'assurer un équilibre alimentaire plus ou moins acceptable. Il est curieux de constater que notre embellie financière n'ait même pas servi à mettre un peu de beurre sur les épinards, à améliorer le quotidien médiocre des Algériens. C'est même le contraire qui semble en passe de se produire. Mais là n'est pas le propos. La farine destinée au pain est vendue aux boulangers nettement moins chers que son produit réel. Or, tout le monde sait, et ce n'est trahir aucun secret que de le dire, il y a tricherie sur le poids, sur le prix (entre 8 DA et 10 DA la baguette normale mais prétendument améliorée, contre les 7,50 DA règlementaire), sur la destination de cette farine dont une bonne partie va alimenter la fabrication des croissants, des petits-pains, de la pâtisserie et va même vers certaines usines spécialisées dans la fabrication de biscuits. Le citoyen ne profite donc presque pas de cette «subvention» qui doit sûrement coûter des centaines de milliards à l'Etat. Ce qui choque aussi, c'est que cette subvention profite avec une égale façon (à un très bas de niveau de l'échelle s'entend) aux super riches qu'aux plus déshérités des Algériens. Il en est de même pour le lait, car la nature est ainsi faite. Une bonne partie de la poudre de lait destinée aux sachets, alimente la fabrication de yaourt, du fromage, de la crème glacée et de mille et un autres produits dérivés. Si la production de sachets, face à la spéculation, n'y suffit pas, c'est encore une fois le pauvre qui en pâtit de la pénurie, le riche peut toujours se rabattre sur différents produits de substitution. L'idéal aurait ainsi été d'accorder des subventions directes aux ménages, selon leurs revenus et leurs besoins. Les communes, ou bien les commissions pluridisciplinaires mises en place spécialement à cet effet, pourraient s'en occuper. Le lait et le pain pourraient coûter autant qu'ils le voudraient. Le pauvre aurait toujours en poche la différence de prix. Il est bien permis de rêver, non !? Enfin, de quoi je me mêle ? Khelli l'bir beghtah.

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