Faisant l'objet de moult critiques et accusations, le président de la LFP, Mahfoud Kerbadj, a tenu à apporter des clarifications, et se dit avoir «la conscience tranquille». Le bras de fer engagé, ces dernier temps, entre lui et le président chélifien, Abdelkrim Medouar, est un non-événement, dira-t-il, et «ne mérite pas qu'on lui donne plus que ce qu'il en vaut». «Le programme du mois passé a été arrêté le 5 mars, et je me demande pourquoi Medouar a attendu jusqu'au 19 pour protester. Et puis, pour dire qu'un président de club ne doit être président de la Ligue, j'invite Medouar à relire la loi de la constitution de la LFP, qu'il a lui-même approuvée avec ses pairs, pour en savoir plus. Lui, Merzekane et tant d'autres personnes disent que je favorise le CRB, alors qu'ils n'ont aucune preuve sur ce qu'ils avancent. Ce ne sont que des parlottes», dira Kerbadj. Et pour se défendre en ce qui concerne la programmation du match USMH - USMA à 20h30, l'ancien président belouizdadi avance «des motifs sécuritaires», étant donné que la capitale avait abrité, le jour-même, deux autres rencontres sous haute tension, à Ruisseau et à Kouba. Par ailleurs, et sur les cas de corruption, qui reviennent assez souvent en cette dernière ligne droite du championnat, notamment les cas de l'USMH et du MOC, Kerbadj dira que son instance ne peut réagir que si elle a des preuves sous les mains. «J'ai dit au président de l'USMH et à celui du MOC d'apporter les preuves de ce qu'ils disent, et c'est à moi de faire le reste. Jusqu'au moment où je vous parle, je n'ai rien reçu, et les choses demeurent toujours en stand by», conclura-t-il.