Résumé de la 76e partie - Poirot pense que Restarick ne lui a pas tout dit concernant sa fille, il lui demande de ne rien lui cacher… Ma foi, c'est bien là ce que le médecin que nous avons consulté, nous a plus ou moins déclaré. Je veux. — Ah ? vous avez consulté un médecin ? Vous deviez avoir une raison bien définie pour agir ainsi ? — Oh ! presque rien ! — Permettez-moi de penser tout le contraire. II s'agissait certainement de quelque chose de sérieux et vous feriez mieux de me mettre au courant car si je parviens à découvrir ce qui se passe dans l'esprit de votre fille, je réussirai plus facilement à la retrouver. Restarick garda longtemps le silence avant de lancer : — Tout ceci reste entre nous, monsieur Poirot ? Vous me l'assurez ? — Certainement. Que s'est-il passé ? — Je ne suis pas certain... — Votre fille a-t-elle essayé de nuire à votre femme ? Quelque chose de plus sérieux qu'un enfantillage ? L'aurait-elle, heu... attaqué physiquement ? — Non, il ne s'agit pas d'une attaque... pas une attaque directe... et, encore une fois, rien n'a été prouvé. — D'accord. — Ma femme a traversé une période au cours de laquelle elle n'a pas été bien du tout. — Je vois... Et quelle était la nature de son mal ? Troubles digestifs ? Une forme d'entérite ? — Vous allez vite, monsieur Poirot. Très vite. Oui, il était question, en effet, de troubles digestifs. Cet événement nous rendit perplexes, du fait que Mary a toujours joui d'une parfaite santé. Nous l'avons envoyée à l'hôpital, pour observations, comme on dit. — Et le résultat ? — Je crois que les médecins n'ont pas su exactement ce qu'elle avait eu... Néanmoins, elle parut recouvrer la santé et fut autorisée à revenir à la maison. Mais bientôt, les troubles se manifestèrent à nouveau. Elle paraissait souffrir d'un empoisonnement intestinal sans cause apparente. Nous vérifiâmes les aliments qu'elle absorbait et fîmes analyser quelques échantillons. On découvrit alors qu'une certaine substance avait été mêlée aux plats que seule ma femme mangeait. — En un mot, quelqu'un lui faisait prendre de l'arsenic. Exact ? — Oui. Les doses étaient minimes mais ajoutées les unes aux autres... — Vous avez alors soupçonné votre fille ? — Non. — Je crois que si, monsieur Restarick. Qui d'autre auriez-vous pu soupçonner ? Comme à regret, Restarick déclara : — Bon... et bien, oui. Lorsque Poirot arriva chez lui, George l'avertit : — Une certaine Edith a téléphoné, monsieur. — Edith ? Poirot fronça les sourcils. — D'après ses dires, elle est au service de Mrs Oliver. Elle m'a demandé de vous informer que sa maîtresse est à l'hôpital St. Giles. — Que lui est-il arrivé ? ( A suivre...)