Acte - Des voleurs se sont introduits, encore une fois, à l'intérieur de la mosquée El Ikhlass, à Sidi Yahia, dans la commune de Bir Mourad Raïs. La mosquée El Ikhlass, à Sidi Yahia, dans la commune de Bir Mourad Raïs, a reçu la visite de voleurs, qui ont emporté avec eux l'argent de la caisse d'aumône et plusieurs livres du Saint-Coran, avons-nous appris de l'imam de cette mosquée. Ce n'est pas la première fois qu'un tel méfait se produit à l'intérieur de ladite mosquée. Le dernier en date s'est produit ce mardi. C'est entre la prière de l'Icha et celle de l'aube que l'imam et les fidèles ont découvert le forfait. Ce n'est pas la première fois que des vols sont perpétrés à l'intérieur des lieux de culte. Qui un jour n'a pas été surpris de constater que ses chaussures ont disparu. Ces cas sont très fréquents dans les mosquées, surtout aux heures de prière nocturne. Certains «filous» qui viennent jusque dans les lieux de culte pour déposséder les fidèles de leurs objets au moment de l'accomplissement de la prière outrepassent l'interdit formel de la sainte religion pour commettre des méfaits et s'éclipser. Mais de là à faire main basse sur les deniers contenus dans la caisse d'aumône, c' est un nouveau pas que persistent à franchir certains voleurs. Sans vouloir mettre le doigt dans un engrenage, «il arrive que des voleurs en position de prier soient des pickpockets qui glissent la main dans la poche de leur voisin sans que ce dernier se rende compte. Dans les rangs, tous les fidèles se rapprochent pour ne laisser la place à Satan. Mais il y a d'autres Satan cachés qui profitent de ces moments de recueillement et de discipline pour se livrer à des actes de vol. Après les vols de chaussures laissées à la porte d'une mosquée, maintenant ce sont les biens de la mosquée qu'on vole», rapportent certains fidèles, qui affirment : «Des bandes de voleurs opérant en voiture pénètrent dans les mosquées pour emporter les tapis avec tout ce qu'ils trouvent d'utile, tels les micros et autres objets». «Il est vraiment aberrant qu'un tel phénomène prenne des dimensions inquiétantes dans un pays à 100% musulman. Et c'est bien dommage que les auteurs de ces délits soient rarement appréhendés, et quand ils le sont, le pardon finit souvent par les délivrer des griffes de ceux qui prônent la méthode forte», ajoutent d'autres.