Résumé de la 15e partie - Redouane, que Sabrina a rencontré lors de la réception, cherche la jeune fille. Il trouve Lynda qui comprend alors la méprise du jeune homme. Je t'ai cherchée…C'est alors, dit Redouane, que je me suis rappelé que tu m'as dit que tu fais l'informatique de gestion … Alors je suis venu ici ! Lynda hoche la tête : cette idiote de Sabrina s'est totalement identifiée à elle. Elle aurait pu, à ce garçon, donner son nom et ses références, mais il a fallu qu'elle se mette dans la peau de sa sœur ! Redouane la regarde avec passion. — Tu sais, tu m'as beaucoup manqué ! — A moi aussi, dit-elle à tout hasard. Il sursaute. — C'est vrai ? — Bien sûr, puisque je te le dit ! — Alors, tu acceptes de prendre un pot avec moi ? Nous ferons plus ample connaissance. — Tu ne m'as pas tout dit, l'autre jour, dans le jardin ? dit-elle, en feignant la plaisanterie Ce ton le surprend : la fille qu'il a rencontrée à la réception de sa cousine lui paraissait plus réservée. Lynda remarque son étonnement. — Je voulais seulement te mettre à l'aise, dit-elle. Mais au salon de thé où il la conduit, elle ne va se priver de lui poser des questions. — Tu ne m'as pas dit ce que tu fais. — Quoi, tu as oublié ça, également ? — Pas oublié, dit Lynda, je veux seulement tout reprendre avec toi… — Tu as raison, dit-il, je suis médecin, je travaille à l'hôpital — Tu n'as pas de cabinet ? — Non, je viens de débuter… Il faut d'abord que je travaille dans le secteur public, un certain nombre d'années, avant d'avoir l'autorisation d'ouvrir un cabinet ! — Et tu l'ouvriras, ensuite ! — Bien sûr ! Mon père pense même m'ouvrir une clinique ! Elle sourit. — Dis donc, ton père à l'air d'être riche ! Il soupire. — Oui, il est comme mon oncle : il est riche et il met l'argent au-dessus de tout. Elle a envie de crier «il a raison» mais elle se retient : elle ne sait pas ce que cette idiote de Sabrina, se prenant pour elle, lui a dit. — Comme je te l'ai dit, l'argent pour moi est secondaire… Tout ce qui compte, c'est le bonheur, la paix, la conciliation…l'amour. Elle sourit et pense «pauvre idiot», mais ce n'est pas ce qu'elle dit au jeune homme. — Tu as raison ! — Chère Lynda, tu ne veux pas qu'on soit amis, qu'on se revoie ? — Bien sûr, dit-elle — Alors, permets-moi de t'inviter à déjeuner ce jeudi. — Avec plaisir, dit Lynda. Il sourit, très heureux. (A suivre...)