Recrutement - La direction de la JSK, qui a assuré le maintien de l'équipe en Ligue 1 in extremis, a accéléré un peu plus les contacts en vue de renforcer le groupe par des joueurs de qualité. A cet effet, comme nous l'avions annoncé lors d'une de nos précédentes éditions, les dirigeants kabyles ont pris depuis déjà quelques jours attache avec plusieurs éléments, à l'image de Hadj Aïssa, Aoudia, Kacem, Benlamri, Tatem, Aïssaoui, Belaïli, Boulaïnceur, Mekkaoui pour ne citer que ceux-là. Parmi ces joueurs, nombreux sont ceux qui se sont montrés très emballés de rejoindre le club le plus titré du pays, comme l'attaquant de l'USMH, Aïssaoui, qui s'est dit prêt à négocier un bail avec les Canaris, ou l'arrière gauche du CSC, Mekkaoui, qui devrait entamer les pourparlers avec la direction du club la semaine prochaine. Le président Hannachi, qui a sur son calepin plusieurs autres joueurs, ne semble pas cette fois lésiner sur les moyens pour s'offrir une grande équipe en prévision de la saison prochaine A cet effet, le boss de la JSK compte casser sa tirelire pour convaincre les cadres à renouveler leur bail et les joueurs ciblés à opter pour son équipe. Selon une source proche des affaires du club kabyle, une bagatelle de 20 milliards de centimes serait dégagée à cet effet par la direction du club décidée aussi à s'offrir les services d'un entraîneur étranger. Hannachi, qui fait face à une opposition farouche de certains anciens joueurs et supporters du club qui exigent son départ sans conditions, sait qu'il n'a pas le droit à l'erreur et que les recrutements au rabais ne sont plus permis et qu'il va lui falloir mettre le paquet pour enrôler des joueurs de renom. L'amère expérience de ces deux dernières saisons, où l'équipe s'est évertuée à jouer sa survie en ligue I, est dans tous les esprits. Les fans du club qui continuent à boycotter les rencontres de leur formation qui évolue devant des gradins presque vides, se refusent de revivre un autre cauchemar lors des saisons à venir. Tout cela devra pousser le président contesté à changer de politique, notamment en matière de recrutement. Un chapitre que les dirigeants de la JSK n'ont pas su gérer au mieux ces dernières années, se contentant de recruter des joueurs de palier inférieur ou usés, loin du niveau de la ligue I. Par ailleurs, on a appris que malgré les moyens qui seraient dégagés par la direction de la JSK pour convaincre les cadres à rempiler, le club risque de connaître une saignée. On a appris qu'en plus de Tedjar, Metref et Hemani qui sont quasiment partants, Nessakh et Remache ont de fortes chances de leur emboîter le pas. Ces deux joueurs, qui font l'objet de nombreuses convoitises, y compris par des clubs étrangers, ne sont pas disposés à rempiler. C'est dire que jusque-là les choses sont loin d'être claires, notamment chez les fans qui ne croient pas aux promesses et aux annonces du président dont la crédibilité est entachée. «Ce n'est pas une première. Hannachi a de tout temps annoncé son intention de monter une grande équipe avec un renfort de qualité, mais il n'a jamais tenu sa promesse. La preuve, ces deux dernières saisons la JSK a échappé au pire. Cela dit, s'il pense encore duper les supporters, il se fout le doigt dans l'œil. La JSK a besoin d'un changement radical au niveau de sa direction. Le moment est venu pour que Hannachi laisse sa place à d'autres compétences capables de redorer le blason de ce grand club», nous dira un des plus anciens fervents fans du club kabyle.