S'il y a un nom parmi l'équipe rédactionnelle d'InfoSoir qui est sur les lèvres de l'ensemble des lecteurs interrogés, c'est celui de notre collègue et ami Rabah Khazini. C'est l'une des «plumes» les plus évoquées. «Outre le prénom du fondateur du quotidien qui est noté en première page, c'est celui de Khazini qui revient sans cesse dans les colonnes du journal. Ce prénom est présent partout et chaque jour. Ce Khazini écrit sur l'actualité, mais ce qui le caractérise c'est sa fameuse chronique : «Khelli l'bir beghtah», a souligné Sid Ali chauffeur de taxi et ancien enseignant. «Alors dites-moi qui c'est ?, s'est-il interrogé avant de reprendre quelques instants plus tard en souriant : Enfin, de quoi je me mêle?», reprenant fort à propos la têtière de la chronique de notre collègue. Notre chauffeur de taxi n'est pas le seul à faire cette réflexion. Sofiane, cadre au ministère de l'Agriculture, est du même avis. «Oui c'est vrai, R. K. est une signature qui revient sans cesse à InfoSoir quoiqu'elle ne soit pas aussi ancienne que le quotidien», a-t-il dit comme pour «prouver» qu'il «connaît très bien le journal». Et d'ajouter : «Ce prénom me dit beaucoup de choses. Arrêtez-moi si je me trompe mais, à mon avis, si c'est la même personne, je me rappelle l'avoir déjà entendu sur les ondes de la radio El Bahdja». Tout à fait vrai, ce même Khazini fait partie de cette génération de journalistes ayant beaucoup donné à la presse en général et écrite en particulier. Il a vécu de près, comme beaucoup d'autres «doyens», les «mardis noirs de la presse algérienne», les mardis ou les journalistes algériens accompagnaient dans de longues et tristes processions leurs collègues assassinés par les terroristes islamistes pendant la décennie noire. On ne saura jamais d'ailleurs pourquoi c'est toujours un mardi que les journalistes étaient sacrifiés sur l'autel de la barbarie humaine. F. H.