Le capitaine Winchester, copropriétaire de la «Mary Cellars», est mis sur la sellette par le capitaine Flood qui nourrit des soupçons à son égard. Tout le monde a compris que le procureur soupçonne le propriétaire du «Mary Cellars» et le capitaine du «Dei Gratias» de s'être entendus pour toucher la prime d'assurance et se la partager. Il n'explique pas bien sûr où est passé le capitaine Briggs, sa femme, sa fille et son équipage. Plus tard, le procureur pensera à l'hypothèse de la mutinerie : l'équipage a assassiné le capitaine et sa famille et s'est emparé du bateau, puis l'a quitté par peur du châtiment. Il a découvert des taches brunes sur le bateau et il les a données à analyser, étant persuadé qu'il s'agit de sang. Mais la procureur n'a pas divulgué les résultats des analyses et l'hypothèse de la mutinerie a été abandonnée. Mais le procureur fait traîner l'enquête en longueur. Ce n'est que quatre-vingt-sept jours après son arrivée à Gibraltar que le séquestre sur le «Marie Cellars» est levé. La goélette prend alors la route de Gênes où elle décharge sa cargaison. Les autorités britanniques ont beau faire traîner en longueur les choses, la Cour de la vice-amirauté est contrainte de rendre son verdict dans l'affaire : elle reconnaît son incapacité à résoudre l'énigme de la disparition de l'équipage du «Mary Cellars» et reconnaît en même temps que le capitaine Morehouse et son équipage ont bien sauvé le bateau en perdition et sa cargaison. «Mais ajoute le président du tribunal, nous déplorons le départ précipité d'Olivier Deveau qui avait encore des choses à nous dire !»