Résumé de la 4e partie - Pour que la grenouille retrouve sa forme humaine, Ivan doit aller chez Kochtchéi, l'Immortel... Le prince Ivan pleura longtemps, puis il s'inclina vers le Nord, l'Occident, le Sud et l'Orient et partit droit devant lui pour retrouver son épouse Vassilissa la Sage. Alla-t-il loin, bien loin ou très près, marcha-t-il longtemps, bien longtemps ou un bref moment... ses bottes étaient tout usées, sa tunique déchirée, sa toque rongée par les pluies. Il rencontra alors un petit vieux chargé d'ans. «Bonjour, brave jeune homme ! Que cherches-tu et où vas-tu ?» Le prince Ivan lui raconta ses malheurs. Le petit vieux lui dit alors : «Ah, prince Ivan, pourquoi as-tu brûlé la peau de grenouille ? Ce n'est pas toi qui la lui avais mise, ce n'était pas à toi de l'ôter. Vassilissa la Sage est maligne, sa sagesse est plus grande encore que celle de son père. Celui-ci s'en est vexé et il l'a condamnée à être grenouille trois années durant. Qu'y faire ! Prends la pelote que voici et où elle roulera, hardiment suis-la.» Le prince Ivan remercia le petit vieux et suivit la pelote. Et la pelote de rouler, et le prince de marcher. En pleine campagne, il rencontra un ours ; il le visa et voulut le tuer. Mais l'ours soudain se mit à parler : «Ne me tue pas, prince Ivan, je te serai utile un jour.» Le prince Ivan eut pitié de l'ours et ne le tua pas. Il continua son chemin. Soudain que vit-il ?... Un canard sauvage qui volait vers lui. Il le visa. Mais le canard se mit à parler et lui dit : «Ne me tue pas, prince Ivan, je te serai utile un jour.» Le prince Ivan eut pitié du canard sauvage et continua son chemin. Soudain voilà qu'accourut un lièvre. Le prince Ivan s'apprête à lui décocher une flèche, mais le lièvre se mit à parler et lui dit : «Ne me tue pas, prince Ivan, je te serai utile un jour.» Ivan eut pitié du lièvre et continua son chemin. Il arriva au bord de la mer bleue et vit un brochet sur le sable ; celui-ci respirait à peine et lui dit : «Oh, prince Ivan, aie pitié de moi, rejette-moi dans la mer bleue !» Il rejeta le brochet à la mer et continua de marcher sur le rivage. (A suivre...)