Jean-François Copé creuse le sillon du «racisme anti-blanc» et des attaques contre l'islam. Le candidat à la présidence de l'UMP, a déclenché, hier, samedi, une polémique sur Internet pour avoir évoqué la veille en meeting le cas d'un jeune qui se serait fait «arracher son pain au chocolat par des voyous» au motif «qu'on ne mange pas au ramadan». Ses détracteurs l'ont accusé de reprendre les thématiques anti-immigrés et anti-islam chères au parti d'extrême droite, le Front national. «M. Copé se ridiculise avec son histoire de pain au chocolat. Le congrès UMP n'excuse pas de brader cyniquement toute dignité républicaine», a tweeté Harlem Désir, premier secrétaire par intérim du parti socialiste. Le président de l'Observatoire contre l'islamophobie, Abdallah Zekri, a accusé pour sa part le responsable UMP de «virer à l'extrême droite» alors que la Ligue contre le racisme et l'antisémitisme a parlé de «dérive atterrante». Copé a expliqué avoir voulu décrire «des petites scènes du quotidien qui sont autant de petites blessures, de petites souffrances qui, parfois, sont plus grandes qu'on ne le croit».