Résumé de la 17e partie n Depuis un siècle, de nombreuses hypothèses ont été formulées pour établir l'identité de Jack l'Eventreur. Une théorie qui a été proposée en 1970 par Charles Stowell, et qui a, aujourd'hui encore ses partisans, pense que Jack l'Eventreur appartient à la cour royale d'Angleterre. Le suspect cité est le duc de Clarence, petit-fils de la reine Victoria et héritier de la couronne d'Angleterre. Le duc est décrit comme un homosexuel et, en 1880, il aurait contracté, à l'âge de 16 ans, la syphilis. Il s'est mis à haïr les femmes au point de vouloir les éliminer. Il s'en prend aux prostituées et commet ses premiers meurtres. La police parvient à l'arrêter et l'interne en grand secret dans un asile, mais il parvient à tromper la vigilance des gardiens et à s'enfuir. Il fait encore parler de lui, avant d'être arrêté de nouveau. Cette fois-ci, il ne parvient pas à s'évader et reste enfermé jusqu'à sa mort, en 1902. Ch. Stowell, qui a formulé cette hypothèse, prétend détenir ses informations de Sir William Gull, médecin de la famille royale. Mais on sait depuis, que le duc avait des alibis, du moins pour le meurtre de Mary Kelly. Le 9 novembre 1888, en effet, il était, au château de Sandringham, où son père, le prince de Galles, fêtait son anniversaire. La thèse d'un meurtrier proche de la famille royale a été également formulée par un autre auteur, Stephen Knight, dans son ouvrage Jack The Ripper : the first solution (Jack l'Eventreur : la solution finale). C'est un véritable roman que raconte Knight ! En 1884, le jeune duc de Clarence prend des leçons de peinture auprès d'un peintre londonien, Walter Sickert. C'est le prince qui se rend au domicile de l'artiste et là, il rencontre ses modèles. Le jeune homme, jusque-là homosexuel, s'éprend de l'un de ces modèles, Annie Elizabeth Crook et en fait sa maîtresse. Il veut l'épouser et comme la jeune femme est catholique, elle exige que l'union soit célébrée par un prêtre catholique. Le mariage est gardé secret et Annie met au monde une petite fille que l'on prénomme Alice et que l'on confie à une voisine, une prostituée occasionnelle du nom de Mary Jane Kelly. Quelque temps après, la reine apprend par ses espions, la vie secrète de son petit-fils. Non seulement celui-ci a épousé une roturière mais il s'agit aussi d'une catholique, ce qui était inconcevable pour la famille royale, chef de l'Eglise anglicane. «Ce mariage ne peut avoir lieu !» La reine envoie aussitôt chercher le duc qu'elle fait enfermer à Buckingham Palace. Quant à la jeune épouse, elle lui règle son sort, en la déclarant folle, sur la foi d'un faux certificat médical, signé par le docteur William Gull, médecin de la cour. En 1888, Mary Jane Kelly, décide, avec trois autres prostituées, Mary Ann Nichols, Annie Cahpman et Elizabeth Strid, de faire chanter la famille royale. La reine ordonne alors leur élimination. C'est le docteur Gull, Walter Stickert et le cocher de la reine, John Netley, qui sont chargés de l'opération. Stickert attire les femmes dans un guet-apens et le médecin les égorge et les mutile pour faire croire à un crime de sadique. Walter a élevé la fille du duc de Clarence et l'a épousée. Il a eu d'elle un fils, Joseph, à qui il a raconté, au moment de mourir, cette histoire. Et c'est ce fils qui l'a racontée à Knight. A suivre K. Noubi