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Suspense
La maison biscornue (122e partie et fin)
Publié dans Info Soir le 26 - 11 - 2012

Résumé de la 121e partie - Joséphine a empoisonné Nannie car, pour elle, c'est elle qui pousse ses parents à l'envoyer en Suisse...
Nannie est morte. Je ne sais pas encore où je vais cacher le flacon qui contenait les petites pilules. Peut-être dans la chambre de tante Clemency, peut-être dans celle d'Eustace.
Quand je mourrai, très vieille, je m'arrangerai pour faire parvenir ce carnet au chef de la police. On se rendra compte alors, que j'étais un génie du crime.
Je fermai le carnet. Sophia pleurait.
— Oh ! Charles !... Charles !... C'est horrible ! Cette pauvre petite était un monstre... et elle ne m'inspire que de la pitié !
J'éprouvais des sentiments analogues.
J'avais bien aimé Joséphine et je l'aimais encore. On n'aime pas moins les gens parce qu'ils sont devenus tuberculeux ou que la maladie les a frappés. Joséphine était un monstre, Sophia venait de le dire, mais si pitoyable, tellement à plaindre !
Sophia se tourna vers moi.
— Si elle avait vécu, que serait-elle devenue ?
— Comment savoir ? répondis-je. On l'aurait sans doute envoyée dans une institution pour enfants anormaux. Par la suite, peut-être l'aurait-on rendue aux siens, ou peut-être internée...
Sophia frissonna.
— Les choses sont mieux comme elles sont, dit-elle. Mais il n'est pas juste que tante Edith...
Je l'interrompis.
— Elle a choisi de se sacrifier. Je doute que sa lettre soit rendue publique et que l'on sache jamais. Il est probable que l'accusation sera abandonnée purement et simplement et que Brenda et Laurence seront remis en liberté.
Je pris les mains de Sophia et, sur un tout autre ton, je poursuivis :
— Quant à vous, Sophia, vous m'épouserez ! Je viens d'apprendre que je suis nommé en Perse. Vous m'accompagnerez là-bas et je saurai bien vous faire oublier la «petite maison biscornue». Votre mère montera des pièces, votre père continuera à acheter des livres et Eustace entrera à l'Université. Ne vous faites plus de souci à leur sujet, Sophia, et pensez à moi !
Elle me regarda bien dans les yeux.
— Vous n'avez pas peur de m'épouser, Charles ?
— Et que craindrais-je ? La pauvre petite Joséphine s'était chargée de toutes les tares de la famille, alors que vous héritiez, vous, de toutes les qualités des Leonidès. Votre grand-père avait une haute opinion de vous, Sophia, et j'ai l'impression que c'était un homme qui se trompait rarement. Relevez la tête, mon amour ! L'avenir est à nous !
— Je le crois, Charles. Je vous aime et je vous rendrai heureux !
Les yeux baissés sur le petit carnet noir, elle ajouta à mi voix :
— Pauvre Joséphine !
Je répétai les deux mots après elle.
En fin de compte, me dit mon père, quel était le véritable assassin ?
Au «pater», je ne mens jamais.
— Ce n'était pas Edith de Haviland, répondis-je. C'était Joséphine.
Il hocha la tête et dit, d'une voix grave :
— Il y a longtemps que je m'en doutais. Pauvre gosse !


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