Résultat - Le FLN et le RND, qui ont présenté des candidats dans 48 wilayas, ont pu arracher 40 sièges sur les 48 à pourvoir, selon les premiers résultats. Les élections sénatoriales pour le renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation se sont déroulées hier, samedi, sur fond d'arrangements et d'un jeu d'alliance inter-partisane qui a dévoilé les ambitions des formations politiques en lice. Le chargé de communication du vieux parti a affirmé, dans une déclaration à TSA, que, jusqu'à 19h, le FLN a raflé 12 sièges. Ce chiffre devrait «augmenter à 19 sièges à la clôture de l'opération de dépouillement des voix », selon un membre du bureau politique du parti qui estime que ce résultat est «satisfaisant». Ce résultat n'est, selon ce responsable, le fruit d'aucune alliance. «Nous restons la première force politique dans le pays. Cela est très important pour nous», s'est-il réjoui, dans une déclaration à TSA. Pour sa part, le RND a affirmé avoir obtenu 23 sièges. Le FFS a marqué son retour au Conseil de la Nation en remportant deux sièges. Le MSP est, quant à lui, le grand perdant de ces sénatoriales. Il n'a obtenu aucun siège, selon Kamel Khelili, membre du Bureau national chargé des élus. «Nous avons misé sur trois sénateurs. Allah Ghaleb ! C'est la règle de la chkara qui a défini les résultats», affirme-t-il, dans une déclaration à TSA. Le jeu des alliances et autres combines a dominé la journée d'hier à travers l'ensemble du territoire national pour décrocher le maximum de sièges au Sénat. «Aucune logique ni discipline partisane ne sont respectées dans ce scrutin», affirment des élus. Depuis la convocation du corps électoral par le président de la République, les partis suffisamment représentés au niveau de l'APW ont mis les bouchées doubles pour tenter de faire élire leurs candidats. A Alger, environ 1 254 votants ont élu hier le représentant de la capitale au Conseil de la nation. Neuf partis politiques ont présenté leur candidat, notamment le FLN, RND, FFS, MPA. Pour rappel, «les membres du Conseil de la nation sont élus au scrutin plurinominal majoritaire à un tour au niveau de la wilaya, par un collège électoral composé de l'ensemble des membres de l'Assemblée populaire de wilaya et des membres des Assemblées populaires communales de wilaya», stipule l'article 105 de la loi électorale de janvier 2012. La loi électorale portant régime électoral indique dans son article 104 que « les membres élus du Conseil de la nation sont élus pour un mandat de six ans, le scrutin se déroule au chef-lieu de la wilaya.»