Résumé de la 37e partie - Renard, tel est le nom du kidnappeur. Il quitte la cachette laissant derrière lui Sharon et Neil bâillonnés. «Tu as mal ? — Oui. — Ne bouge pas. Je vais chercher tes pilules.» Maîtrisant mal le tremblement de ses doigts, il prit le flacon de trinitrine et la regarda glisser une pilule sous sa langue et fermer les yeux. Une minute plus tard, elle soupira : «Oh ! ça m'a fait mal cette fois-ci ! Mais c'est passé maintenant.» Le téléphone sonna. Exaspéré, Roger tendit la main vers l'appareil. «Si c'est pour toi, je dis que tu dors, grommela-t-il. Il y a des gens qui...». Il souleva l'écouteur. Son «oui» fut cassant. Sa voix changea immédiatement, prit un ton soucieux. «Steve... Qu'y a-t-il ? Non. Non. Rien. Bien sûr. Oh ! mon Dieu ! Je viens tout de suite.» Sous l'œil interrogateur de Glenda, il raccrocha l'appareil et lui prit les mains. «Quelque chose est arrivé chez Steve, dit-il avec précaution. Neil et Sharon ont... disparu. J'y vais, je serai de retour le plus tôt possible. — Roger. — Je t'en prie, Glenda. Pour me faire plaisir, reste tranquille. Tu sais que tu n'as pas été bien ces jours-ci. — Je t'en prie.» Il enfila un gros chandail, passa un pantalon sur son pyjama et glissa ses pieds dans des mocassins. «Il venait juste de fermer la porte d'entrée lorsqu'il entendit le téléphone sonner de nouveau. Glenda décrochera, pensa-t-il, et il sortit en courant dans les tourbillons de neige. Il coupa à travers la pelouse, traversa la rue et monta l'allée des Peterson. Il était à peine conscient du froid qui mordait ses chevilles nues et lui coupait la respiration. Haletant, le cœur battant à tout rompre, il gravit les marches du perron. La porte s'ouvrit sur un homme à l'air très soigné, les traits marqués et les cheveux grisonnants. «Monsieur Perry, je suis Hugh Taylor, du F.B.I. Nous nous sommes rencontrés il y a deux ans.» Roger se souvint de ce jour où Ronald Thompson avait renversé Glenda en s'enfuyant de cette maison ; ce jour où elle était entrée ici pour trouver le corps de Nina. «En effet.» Secouant la tête, il entra dans le salon. Steve se tenait debout près de la cheminée, les mains cramponnées l'une à l'autre. Les yeux rougis, Dora Lufts sanglotait sur le canapé. Bill Lufts était assis à côté d'elle, les épaules courbées, l'air accablé. Roger alla vers Steve et le prit par les épaules. «Steve, mon Dieu, je ne sais que dire. — Roger, merci d'être venu si vite. — Depuis quand ont-ils disparu ? — Nous ne savons pas exactement. C'est sans doute arrivé entre dix-huit heures et dix-neuf heures trente. — Sharon et Neil étaient seuls ici ? — Oui. Ils...» La voix de Steve se brisa. Il se reprit rapidement. «Ils étaient seuls. — Monsieur Perry, l'interrompit Hugh Taylor. Pourrez-vous nous donner quelque indication ? Avez-vous remarqué des inconnus dans le voisinage, des voitures inhabituelles, un fourgon, un camion — que sais-je ? Vous souvenez-vous d'un détail insolite ? (A suivre...)