Pakistan-Gouvernement / Fin de mission - Le Premier ministre du Pakistan, Raja Pervez Ashraf, a qualifié de «victoire pour la démocratie» l'achèvement de la législature de cinq ans, une première dans l'histoire du pays, dans son discours d'adieu. Jeudi dernier, l'Assemblée nationale pakistanaise a achevé pour la première fois de son histoire une législature complète de cinq ans, prélude à des élections nationales attendues à la mi-mai pour le seul pays musulman doté de l'arme nucléaire. C'est la première fois qu'une assemblée civile élue termine son mandat de cinq ans au Pakistan, pays musulman de 180 millions d'habitants. Italie / Malaise - La coalition de gauche dirigée par Pier Luigi Bersani a remporté hier samedi, les présidences des deux chambres du parlement italien, sans toutefois réussir à sortir de l'impasse politique, en l'absence d'une majorité absolue au Sénat. A la Chambre des députés, où la gauche dispose de la majorité absolue depuis les élections législatives de fin février dernier, c'est Laura Boldrini qui a été élue avec 327 voix (la majorité requise était de 310 voix) au lendemain de la première réunion du parlement italien depuis les élections. Libye-Egypte / Tension -L'ambassade de Libye au Caire a annoncé hier samedi, avoir suspendu sine die ses activités après de manifestations hostiles de coptes (chrétiens égyptiens), dénonçant la mort sous la torture d'un des leurs en Libye. Dans un communiqué, l'ambassade a indiqué avoir décidé de suspendre sine die ses activités au Caire, notamment ses services consulaires, chargés de fournir des visas pour la Libye, qui emploie des centaines de milliers d'Egyptiens. Cette décision intervenait après la multiplication de heurts entre des coptes et les services de sécurité de l'ambassade, ajoutant que la chancellerie resterait fermée jusqu'au «règlement de la crise». Chypre-FMI / Déboires - Chypriotes et résidents étrangers de l'île méditerranéenne étaient sous le choc hier samedi, après l'annonce d'un accord avec l'Union européenne sur un plan de sauvetage de 10 milliards d'euros comprenant une taxe exceptionnelle et sans précédent sur les dépôts bancaires. «La solution que nous avons choisie est douloureuse, mais c'était la seule qui nous permettait de continuer nos vies sans remous», a assuré le président chypriote Nicos Anastasiades, soulignant le risque «d'effondrement» de tout le système bancaire de l'île. Cette dernière a obtenu une aide de 10 milliards d'euros, avec une contribution du FMI à hauteur d'un milliard selon une source diplomatique européenne. Au final, la dette chypriote sera de 100% du PIB en 2020.