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Khelli l'bir beghtah
La colère populaire serait-elle sélective ?
Publié dans Info Soir le 25 - 03 - 2013

Il y a, en ce moment, un débat récurrent qui fait l'actualité : l'Algérien est-il violent ? Et des experts s'évertuent à expliquer que la fameuse décennie rouge a été déterminante pour réveiller les vieux démons et banaliser une agressivité jusque-là latente. Les assassinats quotidiens, disent-ils, ont réduit la vie humaine à la portion congrue et aujourd'hui, on règle le plus bénin des problèmes à coups de couteau. Pour une place de parking, un regard de travers, un mot de trop, on en vient vite aux mains et ça se termine par un drame. Mais est-ce pour autant qu'il faille décréter l'Algérien particulièrement violent comme tentent de nous le faire croire certains commentateurs et analystes sans avancer de véritables arguments ? La réponse est assurément non. D'abord parce qu'il n'existe pas d'individu plus violent qu'un autre selon la contrée où il vit et que toute manifestation d'agressivité trouve son explication dans un environnement propice à tous les actes antisociaux. Plus clairement, les Etats-Unis où, de temps à autre, un fou furieux surgit dans un supermarché ou une école pour faire feu sur tout ce qui bouge, laissant de nombreux cadavres, sont-ils plus violents qu'un autre pays ? Dans un récent sondage, Marseille a été classée «ville la plus violente de France» mais cette triste dénomination s'explique par le nombre élevé de crimes et de règlements de comptes entre bandes rivales que la cité phocéenne détient.
Pour dire qu'en définitive, l'Algérien n'est ni plus ni moins violent qu'un autre et les psychologues vous diront que devant la démission de l'Etat, le citoyen recourt à ses propres procédés pour se faire justice. Nous frôlons la vendetta et le drame de Constantine est là pour nous rappeler des mœurs désuètes sinon barbares : quand une foule en colère demande la peine de mort pour les assassins des deux enfants, elle se substitue à la justice et étrangement, rappelle ce confrère, aucune manifestation de cette envergure n'a eu lieu lorsque le terrorisme commettait des crimes horribles sur les enfants. La colère populaire serait-elle sélective ? Enfin, de quoi je me mêle ? Khelli l'bir beghtah.

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