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Cinéma arabe
A l'honneur à Genève
Publié dans Info Soir le 31 - 03 - 2013

Rendez-vous - La 8e édition du Festival international du film oriental de Genève (FIFOG) se tiendra du 12 au 21 avril à Genève (Suisse).
Depuis la première édition, le Festival a fait son chemin, d'où la question : quelle évolution depuis ? «Si on évalue la première édition qui a drainé 80 spectateurs, et durant laquelle on a projeté 8 films, sur 3 jours avec 3 partenaires, la prochaine édition – qui présente plus de 100 films, dont une dizaine en provenance d'Algérie et qui associe plus de 80 partenaires – permet de mesurer l'évolution et le chemin parcouru», dira Tahar Houchi, directeur artistique du Festival. Pour lui, bien que ce Festival revête une portée internationale, «beaucoup de choses restent à faire».
Quelque 30 films, tous genres confondus, seront en compétition avec 3 jurys différents. Deux Algériens composent ces jurys. Faouzi Saïchi sera le président du jury courts-métrages.
S'exprimant sur le Festival, Tahar Houchi dira : «Le FIFOG est une fenêtre sur l'Orient qui permet au public suisse de suivre les dernières évolutions cinématographiques qui sont d'ailleurs indissociables des évolutions socio-politiques. Il est aussi une vitrine pour les cinéastes qui viennent exposer leurs dernières productions. Par le réseau médiatique international du FIFOG, les œuvres se font connaître et enclenchent des dynamiques d'échange et de promotion importantes.» Estimant que le Festival se veut un espace de débats, Tahar Houchi souligne que celui-ci permet d'avoir une vision sur la réalité du monde arabe et ce, à travers le cinéma.
Cette année, le sujet choisi est : «Cinéma et mémoire». «L'Algérien Malek Bensmaïl interviendra justement dans ce cadre», dit-il. Interrogé sur le contexte dans lequel le Festival a été créé, Tahar Houchi répondra : «Il a pris son essor dans un contexte d'incompréhension et de rejet entre l'Orient et l'Occident, notamment après les événements du 11 Septembre et les divers attentats terroristes associés à l'Islam.» Ainsi, pour lui, le Festival permet de dire que «les Orientaux ne sont ni tous des terroristes ni tous des progressistes ou des démocrates. Cela peut se faire à travers la mise en valeur des échanges fructueux dont l'histoire témoigne.»
Cette année, le Liban, en raison de son originalité et de son dynamisme, sera à l'honneur.
A ce propos, Tahar Houchi dira : «Ce pays a une grande tradition culturelle qui s'est même exportée en Amérique avec la fameuse ‘'Ecole de l'exil'' créée par de nombreux poètes dont Khalil Gibran. Cela a eu naturellement des conséquences sur le cinéma. Passée la période d'imitation des modèles égyptiens et de tentative d'affranchissement, le cinéma libanais est né et a évolué pratiquement dans un contexte de guerre qui s'est déroulée de 1975 à 1990. Cette dernière s'est retrouvée au cœur des films. L'absence de moyens sur place a poussé les cinéastes vers des coproductions étrangères. C'est le cas de Jocelyne Saab avec ‘Une vie suspendue' (1985).»
- Rappelons que la violence, donc la guerre civile qui a sévi au Liban, a poussé même des cinéastes étrangers à faire des films. C'est le cas de l'Algérien Farouk Beloufa avec ‘Nahla' (1979) et de l'Allemand Volker Schlöndorff avec ‘Le Faussaire' (1980).
«Plus tard, d'autres cinéastes libanais ont essayé de panser les blessures et de faire un travail sur la mémoire», soulignera-t-il, et de rappeler : «C'est le cas de Bahij Hojeij et de Georges Hachem avec, respectivement, ‘Que vienne la pluie' (2010) ou ‘Balle perdue' (2011), qui ont été montrés au FIFOG.» Tahar Houchi explique que cette année, «ce sont des jeunes qui sont invités à exposer leur travail. Des jeunes qui ont relégué la guerre au second plan au profit de nouvelles préoccupations». Notons que le FIFOG, c'est environ 90 films et 40 invités en provenance de plus de 20 pays. Il investit plus de 12 lieux de projections et de débats et collabore avec plus de 80 partenaires nationaux et internationaux. La plupart des films et des événements sont inédits et ne sont présentés qu'une seule fois. Le cinéma du Maghreb, notamment du Maroc, d'Algérie et de Tunisie, est aussi très présent.


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