Résumé de la 1re partie Pour la troisième nuit consécutive, Razik va sur la tombe de son père qui, encore une fois, appelle Bourko. Le vieillard prit congé de Razik et se recoucha dans sa tombe. Razik caressa le moreau avec douceur, et rentra seul à la maison. Encore une fois, ses frères l'interrogèrent. ? Comment s'est passée la nuit ? ? Très bien, vraiment bien, mes frères ! Le temps passa. Les deux frères travaillaient et Razik ne faisait toujours rien. Un jour, le roi fit circuler un avis. Si un garçon était capable de décrocher le portrait de sa fille, tout en haut du mur de rondins de sa demeure, il lui donnerait sa fille en mariage. Les frères décidèrent d'aller voir qui pourrait bien attraper le portrait si haut placé. Razik était là, assis près de la cheminée et il leur dit : ? Mes frères, donnez-moi un cheval, n'importe lequel, que je puisse y aller moi aussi. ? Reste donc ici près de ta cheminée ! lui répondirent ses frères méchamment. Pourquoi irais-tu là-bas ? Pour que tout le monde se moque de toi ? Mais impossible de se débarrasser de Razik qui insistait. ? Bon, pauvre sot, tu n'as qu'à prendre la jument à trois pattes. Et les frères partirent tous les deux. Razik, derrière eux, traversa champs et prairies. Au milieu d'une grasse prairie, il descendit de sa pauvre jument fatiguée, lui retira ses harnais et s'éloigna à pied après lui avoir accordé sa liberté. Un peu plus loin, il se mit à siffler puis à crier d'une voix de stentor : «Siko-Bourko, merveille des chevaux.» La terre trembla, et Siko apparut. De ses yeux jaillissaient des flammes, et de ses naseaux sortaient des panaches de fumée. Razik grimpa dans une de ses oreilles pour manger et pour boire. Dans l'autre, il s'habilla avec une telle élégance que même ses frères ne pourraient pas le reconnaître. Puis il poursuivit son chemin sur sa monture avec le projet de s'emparer du portrait de la princesse. A son arrivée, il y avait une foule innombrable. On aperçut le jeune homme et on commença à le dévisager. Soudain, Razik prit son élan, bondit avec son cheval... et ne rata le portrait que de la hauteur de trois rondins de bois. On avait vu d'où il était venu, mais personne ne vit où il partit. Il abandonna son cheval en chemin et rentra seul à la maison pour s'installer auprès de sa cheminée. (à suivre...)