Résumé de la 2e partie Malgré le mépris de ses frères, Razik est quand même allé tenter sa chance et a même failli décrocher le portrait de la reine. Les frères, à leur retour, racontèrent à leurs femmes le spectacle qu'ils avaient vu : ? Ah ! Il y avait un gaillard, jamais nous n'en avions vu un pareil ! Il n'a raté le portrait que de trois rondins. Nous avons vu d'où il était venu, mais ne savons pas où il est parti ? En tout cas c'est sûr, il reviendra ! Razik au coin de sa cheminée intervint : ? Et moi, n'étais-je point là-bas ? ? Va-t'en au diable ! Tu aurais mieux fait de rester à côté de ton feu et de t'occuper de ton nez. Le temps passa encore. Le roi renouvela sa proposition. Les frères décidèrent d?y retourner, et Razik les supplia à nouveau : ? Mes frères, je vous en prie, donnez-moi un cheval, n'importe lequel. Ils lui répondirent : ? Reste à la maison, idiot, tu vas encore nous faire perdre un cheval. Mais, encore une fois, ils ne purent le décourager. Et Razik partit sur une jument boiteuse. A nouveau, en chemin il lui rendit la liberté. Puis, après un sifflement strident, il prit une voix de Stentor : «Siko-Bourko, merveille des chevaux.» La terre trembla, et Siko apparut. De ses yeux jaillissaient des flammes et de ses naseaux sortaient des panaches de fumée. Razik grimpa dans son oreille droite pour s'y vêtir et passa dans la gauche pour se faire élégant, puis il se remit en selle. Cette fois, il ne rata le portrait que de deux rondins de bois. On avait bien vu d'où il était venu, mais personne ne savait où il s'en était allé. Il abandonna son cheval et rentra à la maison à côté de sa cheminée. Les frères s'exclamèrent en rentrant : ? Le même gaillard est venu, et il n'a raté le portrait que de deux rondins ! Razik leur demanda : ? Mes frères ! Et moi n'étais-je point là-bas ? ? Tais-toi, pauvre niais. Où étais-tu donc ? Avec le diable ! Au bout de quelques semaines le roi répéta une troisième fois son appel. Les frères se préparèrent et Razik renouvela ses suppliques : ? Donnez-moi un cheval. Je veux aller voir moi aussi. ? Reste ici, idiot, jusqu'à quand vas-tu consommer nos chevaux ? Mais, rien à faire. Alors ils lui laissèrent un pauvre cheval malade, maigre comme une haridelle. Razik lui donna aussi la liberté, puis il poussa son cri : «Siko-Bourko, merveille des chevaux». La terre trembla, et Siko apparut. (à suivre...)