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Suspense
La Corruptrice (25e partie)
Publié dans Info Soir le 08 - 06 - 2013

Résumé de la 24e partie - Après l'accouchement, le Dr rentre ravi. Mais le simple rai de lumière sous la porte de l'infirmière le ramène à la réalité...
C'est même un scandale quand on pense que de jeunes débutants, comme ce petit Denys Fortier, pratiquent et possèdent en quelques mois une vaste clientèle uniquement parce qu'ils ont eu la chance de pouvoir succéder à leur père ! Quelle honte ! Non seulement je me sens plus compétente que lui, mais tout autant que ces soi-disant grands maîtres ou professeurs que j'ai côtoyés journellement à Paris : certains, parmi eux, n'avaient bâti leur réputation que grâce au snobisme. L'un cependant fait exception : mon ancien patron, le professeur Berthet. Un homme que l'on ne peut pas ne pas admirer. D'ailleurs n'est-il pas le seul à m'avoir appréciée à ma juste valeur ?
— Ce qui compte désormais pour moi, c'est l'avenir : celui que je vais me créer ici... J'ai déjà posé la première pierre de l'édifice, qui doit me permettre de régner enfin sur les autres, en lançant l'idée d'installation radio. Mes arguments l'ont beaucoup ébranlé. Dès demain matin, je reviendrai à la charge. Il faut que j'aie cette radio à ma disposition : c'est l'appareil merveilleux pour en imposer à la clientèle. J'ai appris à bien m'en servir à Villejuif : je sais le choc psychologique que peut déclencher chez un malade le seul fait d'entendre - pendant qu'il est torse nu, dans une demi-obscurité, devant la glace-écran - l'opérateur dire : «Vous avez une petite lésion au bas du poumon gauche... Oh ! ce n'est rien, mais il faudra quand même soigner ça sans attendre», ou même : «...L'aorte ne fonctionne pas très bien... Elle est mal placée... Il va falloir la surveiller !» Phrases courtes mais suffisantes pour que le client se sente diminué, amoindri... Parce qu'il a peur, il perd son assurance et il se confie à vous, pieds et poings liés. Il vous dit tout sur sa vie privée... Vous avez barre sur lui : il ne peut plus se passer de vous. Voilà ce que j'obtiendrai avec la radio... Dans un mois, l'installation sera faite.»
Elle savait ce qu'elle écrivait, mon assistante. Un mois plus tard, l'installation radio était en place, prête à fonctionner. Marcelle Davois avait tellement insisté que je m'étais laissé convaincre : si incroyable que cela puisse paraître, je regretterai toute ma vie d'avoir procédé à cette installation qui fut le véritable instrument d'un crime. Je ne me consolerai jamais non plus d'avoir fait ripoliner les murs du boudoir encore imprégnés de la douce présence de ma mère. Quand je retournerai dans ma vieille maison, je ferai rétablir le boudoir tel qu'il était et tel que je l'ai aimé dans mon enfance : avec ses cretonnes bleu pâle, sa bergère recouverte de velours et, au centre, le métier à tapisserie... Les appareils de radio iront se rouiller dans le grenier. Ce n'est pas aller contre le progrès, c'est avoir le courage de ne plus utiliser ce qui a semé la mort dans ma ville. J'enverrai mes malades se faire radiographier au Mans. (A suivre...)


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