Malmené par une sélection uruguayenne très accrocheuse, le Brésil est tout de même parvenu à se qualifier pour la finale de la Coupe des Confédérations en s'imposant 2-1 au terme d'un match très disputé. La Celeste, bien entrée dans cette demi-finale, avait l'occasion d'ouvrir le score peu avant le quart d'heure de jeu, mais Forlan voyait son penalty être repoussé par Julio Cesar. Le Brésil parvenait, par contre, à ouvrir le score avant la pause. Sur un long ballon de Paulinho, Neymar butait sur Muslera. Mais Fred suivait bien et glissait le cuir au fond des filets. La Celeste avait toutefois la bonne idée d'égaliser peu après le retour des vestiaires. Dans la surface, les Brésiliens prenaient le risque de ne pas dégager. En voulant relancer proprement, Thiago Silva se manquait. A l'affût, Cavani chipait le ballon dans les pieds de Marcelo et trompait Julio Cesar d'une frappe du gauche à ras de terre. A force de pousser ensuite, les Brésiliens finissaient par arracher la victoire en fin de rencontre. Sur un corner tiré par Neymar, Paulinho, au second poteau, sautait plus haut que Caceres et marquait de la tête (2-1, 86e). Les hommes de Luiz Felipe Scolari affronteront l'Espagne ou l'Italie en finale dimanche. La reconnaissance Scolari : «Notre volonté a été fantastique» «Notre groupe est encore en formation et a besoin de matches comme celui-ci pour mûrir. Notre volonté a été fantastique, mais il a manqué du liant entre le milieu et l'attaque pour nous présenter plus souvent devant le but adverse. Cette sélection a encore besoin de progresser, mûrir en tant qu'équipe. A l'époque, j'avais six joueurs de 1998. Cette fois, nous en avons deux ou trois (de 2010, ndlr). Cela dit, j'ai noté que leur volonté était la même. L'équipe uruguayenne était plus prête, ils jouent ensemble depuis le Mondial-2010. Le match a été très équilibré, ça n'a pas du tout été facile». La déception Tabarez : «Le match s'est terminé dans la surface brésilienne» «Le Brésil est en train de prendre une nouvelle dimension avec Scolari et a passé un test difficile aujourd'hui. Ils ont de jeunes joueurs qui sont en train de s'affirmer surtout dans la perspective du Mondial-2014, qui je suppose est leur grand objectif. Le Brésil n'a pas pu déployer son implacable jeu, parce que nous les avons pressés très haut et ça leur a compliqué la tâche. Sur leur second but, on a abandonné le marquage sur un joueur et ils ont marqué de la façon à laquelle on s'attendait le moins. Le match s'est terminé dans la surface brésilienne et Scolari a sorti son meilleur attaquant (Neymar, ndlr) pour ajouter un défenseur et conserver le résultat». Espagne - Italie, ce soir à 20h Sur un air de revanche L'Espagne et l'Italie s'affrontent en demi-finale de la Coupe des Confédérations, ce soir à 20h à Fortaleza, avec l'idée pour la première de dépasser son échec à ce stade de l'édition 2009 et pour la seconde de surmonter le cuisant 4-0 encaissé en finale de l'Euro-2012. La Roja a l'obligation d'aller en finale selon Del Bosque. Les doubles champions d'Europe et champions du monde en titre veulent absolument agrémenter leur âge d'or d'une Coupe des Confédérations qui leur avait échappé en 2009, défaits en demi-finale par les Etats-Unis (2-0). «Tout le monde rêve de jouer une finale au Maracana», a aussi souligné Sergio Ramos, dont la sélection s'avance en grand favori dans la chaleur du Nordeste. Alors non, non, rien n'a changé : les deux effectifs sont quasiment les mêmes que ceux de la finale de Kiev, clament les deux équipes à l'unisson. Et dans cette continuité, tout sera différent, car à chaque match sa vérité, embrayent-elles. Il y avait d'ailleurs eu une première confrontation à l'Euro ukraino-polonais, un nul 1-1 en phase de groupes dans lequel les Italiens veulent puiser des enseignements propres à contrecarrer la machine espagnole, mais aussi à étancher une arrière-garde poreuse (8 buts encaissés en trois matches !) qui ferait presque regretter le temps du traditionnel «catenaccio» (verrou). La présence Gilardino sera bien titulaire Confronté au forfait de Mario Balotelli, blessé à une cuisse, Cesare Prandelli a confirmé qu'il titulariserait Alberto Gilardino face à l'Espagne, ce soir, en demi-finale de la Coupe des Confédérations. «Oui, je peux vous le dire : Gilardino va jouer», a affirmé le technicien en réponse à une question sur l'identité de l'avant-centre titulaire. «C'est un joueur sur lequel on peut compter, c'est une référence pour l'équipe et il est également bon pour marquer des buts, a-t-il ajouté. Je ne le fais pas jouer parce que j'ai une bonne relation avec lui, mais parce qu'il est l'un des meilleurs attaquants que nous ayons». Le soulagement Fabregas et Soldado ont repris Victimes de douleurs musculaires contre le Nigeria (3-0), dimanche, Cesc Fabregas et Roberto Soldado ont repris l'entraînement collectif, hier, à la veille de la demi-finale de la Coupe des Confédérations, face à l'Italie. Un peu plus tôt, en conférence de presse, le sélectionneur de la Roja, Vicente Del Bosque, avait indiqué : «Ils se sont bien entraînés hier (mardi), enfin, avec le kiné, mais je crois qu'ils se sentent bien, et aujourd'hui ils vont s'entraîner, et on va voir s'ils seront bien et si on pourra compter sur eux». Real Madrid Ancelotti confirme Zidane à ses côtés A l'occasion de sa première conférence de presse comme nouvel entraîneur du Real Madrid, Carlo Ancelotti a validé hier la présence sur le banc de touche de Zinedine Zidane, qui officiera comme adjoint de l'Italien dès la saison prochaine. «Il sera sur le banc. Le problème, c'est qu'il ne peut pas jouer, a même ironisé l'ancien coach du PSG dans des propos repris par Marca. Il a été un joueur fantastique et maintenant, il a décidé de prendre place comme adjoint». A noter que Paul Clément, déjà en poste à Paris, accompagne Carletto à Santiago-Bernabeu avec lui aussi ce même rôle. Depuis quelques semaines et l'annonce de la venue d'Ancelotti à Madrid, le nom de l'ancien meneur de jeu des Bleus est revenu dans les discussions afin d'accompagner le Transalpin dans sa mission. FC Barcelone Vers un échange Alcantara – Rooney Tous les deux en manque de temps de jeu dans leurs clubs respectif, Thiago Alcantara et Wayne Rooney pourraient emprunter le même chemin, mais pas dans le même sens. En effet, selon les informations de Sport, Thiago Alcantara serait déjà très proche de Manchester United bien que le Barça veuille le convaincre de rester. Les Blaugrana ne seraient pas disposés à descendre en-dessous des 18 millions d'euros, soit le montant de sa clause libératoire, avant de valider sa vente. Déjà d'accord avec l'Espagnol au niveau contractuel, MU devrait prochainement négocier avec le FC Barcelone. Ces négociations pourraient également tourner autour du cas Wayne Rooney. L'Anglais est ciblé par le Barça qui anticiperait le départ de David Villa. Le profil de l'attaquant de MU serait apprécié en Catalogne, et selon The Sun, cet intérêt serait réciproque. Sport évoque carrément un possible échange entre Thiago Alcantara et Wayne Rooney, plus une somme de 12 millions d'euros qu'ajouterait le Barça. Galatasaray Un œil sur Di Maria Galatasaray pourrait être l'un des clubs les plus actifs sur le marché des transferts cet été. Après la signature d'Aurélien Chedjou, le club turc s'intéresserait à Angel Di Maria (25 ans) selon le Corriere dello Sport. Avec les possibles arrivées d'Isco et de Gareth Bale, le Real Madrid pourrait laisser partir l'Argentin. Mais Galatasaray ne serait pas le seul sur ce dossier puisque le Paris Saint-Germain, l'AS Monaco et Manchester City seraient aussi intéressés. Rappelons que celui qu'on surnomme «El Angelito» avait confié par le biais de la presse espagnole qu'il espérait rester au Real Madrid. Nul doute que le nouvel entraîneur des Merengue, Carlo Ancelotti, aura son mot à dire à ce sujet...