Nous avons questionné le Dr Rachid Belhabib, expert légiste près la Cour d?Alger, diplômé de criminologie appliquée à l?expertise mentale : «De manière générale, toute représentation graphique enveloppe un potentiel de contenu qui traduit ce qu?elle reforme comme légende, comme situation dans l?espace temps et comme action. Chez l?enfant, le dessin animé devrait faire développer d?une manière optimale tout l?imaginaire de l?enfant, voire de la magie de l?enfance qui est très fertile. En aucun cas, l?image quelle qu?elle soit ne devrait ni inquiéter, ni angoisser, ni encore moins blesser le vécu existentiel de l?enfant. Elle ne devrait ni être agressive, ni bouleverser la féerie du monde de l?enfant, ni l?effrayer au travers de ces amusements, de ces divertissements, ni fragiliser l?infériorité de sa personnalité, support de son développement psychomoteur.»