Résumé de la 7e partie - Dans le train qui l'emmène chez son frère à Boumerdès, Malika se dit que sa décision de se prendre en charge était digne d'éloges. Le train commence à ralentir et le jeune homme s'apprête à descendre. Elle lève alors la tête et elle le voit en train de lui sourire. — Ici, nous sommes à Corso, si vous allez à Boumerdès, c'est un peu plus loin ! Elle sentit comme un terrible séisme qui l'ébranle. Elle promène son regard sur le quai et leurs yeux se rencontrent. Dès qu'elle se rend compte qu'il va s'apercevoir qu'elle le regarde, elle tente de détacher ses yeux de son visage, mais il est plus rapide qu'elle. Il lui a même souri, comme s'il voulait lui faire comprendre qu'ils se reverraient bientôt ! C'est du moins ce qu'elle pensait et avait cru comprendre. Mais rien ne devait être plus faux. Une demi-heure plus tard, elle est devant la porte de l'appartement où habite son frère. Elle sonne et attend un moment. Comme la porte ne s'ouvre pas, elle sonne une seconde fois. La porte reste désespérément close. Elle entend soudain une porte s'ouvrir derrière elle ; elle se retourne et voit une vieille dame. Salah et sa femme ne sont pas là, ma fille ! Inutile d'insister... Malika se mord la lèvre. Elle aurait dû prévenir son frère avant de venir. — Ils sont absents depuis longtemps ? demanda-t-elle à la vieille voisine avec inquiétude. — Depuis ce matin à 7h 30, comme d'habitude. — Cela veut dire qu'ils vont revenir ? — Mais bien sûr ! Vers 18h. Qu'elle était idiote ! Elle était si fatiguée, si perturbée que toutes les idées qui lui venaient étaient complètement débiles. Pendant un très court instant, elle a cédé à la panique parce qu'elle a pensé que son frère et sa belle-soeur étaient absents pour plusieurs jours. Il a fallu que la vieille dame la rassure pour qu'elle se rappelle qu'en novembre, à l'exception du 1er jour, il n'y a pas de congé précis. Yacoute enseigne dans un lycée; elle ne peut donc s'absenter ! C'est une réalité d'une simplicité déconcertante, mais il faut avoir l'esprit bien en paix pour s'en rendre compte ! Il était 13h 30. La vieille femme lui demande : — Vous êtes la sœur de Yacoute ? — Non, la sœur de Salah. — Ah !... Je vous ai posé cette question parce que vous ressemblez un peu à Yacoute ! C'est tout... (A suivre...)