Résumé de la 9e partie - Nora découvre que le métier de standardiste pourrait s'avérer un bon outil pour celui qui veut étudier le comportement des gens, leurs mensonges et leur hypocrisie. Nora réfléchit et se dit qu'elle devrait avoir à portée de main un petit cahier dans lequel elle noterait tout ce qu'elle découvrirait et ce qu'elle constaterait et surtout les petits détails à première vue insignifiants et dont l'oubli peut en dernière instance fausser les conclusions d'une étude. Nora, à ce moment-là était loin de soupçonner que cette passion naissante allait la mener très loin. Plus loin que tout ce qu'elle pouvait imaginer. Dans l'après-midi, elle reçoit un appel téléphonique d'un homme qui demande également à parler à Mounir. — Qui le demande monsieur ? — Dites-lui que c'est Zinedine l'infographe. — D'accord, monsieur. Nora passe la communication à Mounir. Environ dix minutes après, un autre appel retentit ; elle décroche et découvre la même voix que précédemment. — Vous êtes bien à la société... ; à votre service monsieur ? — C'est moi qui ai téléphoné il y a quelques minutes — Oui....je vous ai reconnu monsieur... C'est Zinedine l'infographe ? — Oui. — La communication avec M. Mounir s'est coupée ? — Non... J'ai discuté avec lui et j'ai pris un rendez-vous avec lui pour la semaine prochaine. — Soyez le bienvenu dans notre entreprise, monsieur... — Merci... — Vous voulez que je vous passe un autre service ? — Non... Je ne veux pas que vous me passiez un autre service... Je veux juste parler avec vous... — Ah ! Monsieur, je crains que cela ne soit pas possible... Mon travail consiste à passer les communications aux employés de l'entreprise...Je suis désolée... — Vous savez que vous avez une jolie voix ? — Vous êtes très gentil, monsieur... — Non, je ne suis pas gentil...je suis juste en train de faire un constat...Vous avez une voix si jolie que j'ai envie de voir comment vous êtes... — Monsieur, s'il vous plaît, si vous n'avez pas d'appel professionnel, je suis dans l'obligation de vous demander de raccrocher pour libérer la ligne... Je suis désolée... — Vous avez raison... Allah Ghaleb ! vous avez une voix d'ange qui ne laisse pas indifférent. Je crois que je ne pourrai jamais attendre une semaine... je vais venir demain pour vous voir... (A suivre...)