Finaliste malheureuse de la dernière édition en 2000, la Squadra Azzura arrive au pays du fado avec un réel esprit de revanche. Toujours compétitive, bien que rajeunie, la sélection italienne présente bien des atouts pour aller en finale et même l?emporter. Avec une armada de stars (Del Pierro, Totti, Vieri, Buffon, Nesta, Cannavaro?) et un sélectionneur futé comme Trappatoni, l?Italie ne rêve que de consécration. Mais il faudra se méfier des deux Scandinaves du groupe, la Suède et le Danemark. Championne d?Europe en 1992, la Danish Dynamite se cherche un statut sous la conduite de son sélectionneur, l?ancien défenseur Morten Olsen. Celui-là même qui a conduit le Danemark en huitièmes de finale du dernier Mondial-2002. Tomasson, la star du Milan AC, et ses coéquipiers se fixent déjà un passage au second tour, histoire d?effacer les trois défaites subies lors du dernier Euro où ils sont sortis par la petite porte. La Suède, solide tête de série, veut, elle aussi, briller sous le ciel portugais. La première singularité de cette équipe est son duo au banc technique : Södeberg-Lagerback. Ses atouts : des joueurs au top sur la scène européenne tels les Ljunberg, Allback, Ibrahimovic, Nilson et autre Anderson. Sa motivation : un derby scandinave le 22 juin qui pourrait lui ouvrir les portes du second tour. Après six ans d?absence et le départ de la bande à Stoitchkov, le football bulgare renaît de ses cendres. Emmenés par leur nouveau maître Palmen Markov, ancien milieu du CSKA Sofia et une légion étrangère évoluant pour la plupart en Bundesliga (Hristov, Berbatov, Petrov), les Bulgares veulent créer l?exploit et brouiller les cartes d?un groupe ouvert à tous les pronostics.