Parmi les secteurs privilégiés qui devraient bénéficier, au titre de la loi de finances 2014, d'une augmentation en matière de transferts sociaux, on peut citer la santé, l'éducation et les produits énergétiques. Cette augmentation serait, respectivement, de 19,6 %, 6,2 % et 3,3 %. Pour rappel, le montant des subventions directes et indirectes, en 2012, avaient atteint le chiffre de 4 800 milliards de dinars, soit 30,3 % du PIB de la même année. Sur un autre registre, l'Etat a supporté des subventions implicites, sous forme de renonciation à des recettes dues ou au rachat des dettes nées des déséquilibres des entreprises économiques. Cette forme de subvention se chiffre à 2 931,4 milliards de dinars, soit 18,5 % du PIB qui représente la bagatelle de 37,8 milliards de dollars. La subvention de nature fiscale s'élève, pour sa part, à 942,6 milliards de dinars contre 65,8 milliards de dinars liée aux subventions implicites au titre du foncier. Mais la grosse subvention est allouée aux produits énergétiques. Elle est de 1 923 milliards de dinars et est affectée au soutien du prix de l'électricité pour 622 milliards de dinars, du gaz à hauteur de 525,5 milliards de dinars et 775,5 milliards de dinars pour les carburants....