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Histoires vraies
Me reconnaissez-vous ? (3e partie)
Publié dans Info Soir le 18 - 06 - 2004

Résumé de la 2e partie Pudding était un jeune aventurier, grand et joufflu. A sa sortie de l?hôpital, il était amaigri et ne se tenait pas encore debout.
Pendant plus de deux heures, Georges Grindley raconte tout ce qu?il sait. Finalement, les deux hommes décident de se revoir le surlendemain, un samedi. Et pourquoi n?iraient-ils pas à Chester ? dit le gros Georges Grindley qui, après deux ou trois whiskies, a retrouvé toute son exubérance.
John Smith, Georges Grindley et sa seconde femme, une charmante petite pimbêche rousse, sa cadette de quinze ans, et que cette bizarre promenade a mise de mauvaise humeur, se retrouvent à la gare d?Euston le samedi à neuf heures. Grindley, agent d?assurances, possède une voiture. Mais le train leur paraît une meilleure façon pour Pudding de renouer avec sa ville natale. Après tout, en 1914, c?est par la gare qu?il avait quitté Chester. Elle n?a pas dû tellement changer.
« ? Comment dois-je vous appeler ? demande la jeune femme. Parker, Walker ou Smith ?
? Appelle-le Pudding, intervient son mari. je suis sûr que c?est Pudding !»
Pendant le trajet, le grand vieillard regarde défiler le paysage qui n?évoque rien pour lui. En revanche, lorsque l?employé crie : «Chester !», il ressent un pincement au c?ur.
La petite pimbêche rousse et le gros Georges Grindley, sur le quai de la gare, scrutent son visage, pendant qu?il regarde autour de lui. La gare ne lui rappelle rien. Mais, à la sortie, il sursaute en voyant une statue de la reine Victoria érigée au fronton d?un hôtel. Il est convaincu avoir déjà vu cette statue éclairée la nuit comme une madone. Il demande à un porteur : «Est-ce qu?on éclaire cette statue la nuit ?
? Oui», répond l?homme éberlué.
Ils suivent maintenant la grande rue : City Road? Ce nom aussi est familier au vieillard. Il sait qu?un peu plus loin, ce sera le canal et plus loin encore, cette vieille maison qui enjambait la rue, avec son horloge aux aiguilles dorées. Ils traversent le canal où roule une eau jaune, passent sous l?horloge, s?arrêtent un instant devant une maison de briques près de la fonderie. Cette maison paraît familière au vieillard.
«Tu vois, répète sans arrêt le gros Georges Grindley toujours exultant, tu es bien Pudding, je suis sûr que tu es Pudding !»
La petite pimbêche rousse a vu s?envoler sa mauvaise humeur. Elle s?est prise au jeu. Sans arrêt, elle montre un détail quelconque.
«Et ces vieux arbres, monsieur Pudding, ça ne vous rappelle rien ? Et cette église, ça vous dit peut-être quelque chose?»
En effet l?église lui dit quelque chose. Ils entrent tous les trois. C?est Saint-Paul Church, dans Borough, le faubourg populeux de la ville. Il y fait très sombre.
Le grand vieillard s?approche d?une plaque de bronze éclairée par une lampe. C?est la plaque commémorative des hommes de la paroisse morts pendant la guerre. Il y a six colonnes de noms, chacun d?eux étant suivi de l?appellation de son unité. Un de ces noms arrête le regard du vieillard : «F. Walker».
Tous les trois s?appuient sur la rambarde de bois et regardent ce nom. C?est le quatorzième sur la colonne de gauche : «F. Walker, the Royal Welch», suivi de la mention : «Probablement tué par l?ennemi.»
C?est Georges Grindley qui, le premier, reprend la parole : «Des Walker, il ne doit pas y en avoir des milliers à Chester. On a tout l?après-midi pour aller les voir.»
Passer une journée sans manger serait, pour le gros Georges Grindley, une épreuve au-dessus de ses forces. Aussi se retrouvent-ils tous les trois dans un salon de thé. A tout hasard, la charmante pimbêche rousse demande au garçon qui prend la commande : «Connaissez-vous des gens qui s?appellent Walker ?» (à suivre...)


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